Carte grise française
Châssis n° DB5/1767/L
Moteur n° 400/1754/V
- Un des 25 exemplaires DB5 Vantage produits en conduite à gauche
- Ex-Salon de Paris 1964 - française d'origine
- Même propriétaire depuis plus de 30 ans
- 'Matching numbers' et 'matching colours'
- Voiture du Salon de Paris 1964
- Sans réserve
La DB5 est lancé à la fin de l'année 1963 comme une élégante évolution de la DB4 série V. Parmi les 170 modifications, le réalésage de 4 mm permettant au très beau moteur 6 cylindres (signé Tadek Marek) de passer à une cylindrée de 4L pour développer une puissance de 285 chevaux, une nouvelle boîte manuelle synchronisée ZF 5 vitesses (à partir de 1964) et trois carburateurs Weber 45 DCOE. Ce qui contribua à la notoriété internationale de la DB5, c'est évidemment son apparition dans " Goldfinger " où elle devient la voiture de James Bond, le plus célèbre des agents secrets. Elle fera par la suite des apparitions prolongées dans les dernières aventures de 007, comme un clin d'œil au passé et à ce patrimoine avec lequel rien ne peut rivaliser. Mais même Bond n'aura pas eu le privilège de rouler dans le modèle le plus abouti, la DB5 Vantage dont la puissance est portée à 320ch. à 5750 tours/min. 65 exemplaires seulement sortiront de l'usine de Newport Pagnell, une quarantaine en conduite à droite et donc environ 25 en conduite à gauche.
C'est bien l'un de ses 25 exemplaires (environ) que nous présentons et qui fait partie de cette collection exceptionnelle. #1767L sort de l'usine pour être exposée directement sur le stand Aston Martin au Salon de Paris 1964 comme en atteste le registre de l'AMOC. Egalement, sa fiche de sortie d'usine précise un équipement spécifique de livraison : " Ace 'Silver Peak' exhibition plate lettered 'DB5 1965' ". Elle est la première DB5 Vantage à être présentée au public. Destinée au marché français, après avoir certainement servi aux essais presse, elle est vendue le 17 juillet 1965 par l'importateur français, le Garage Mirabeau, à son premier propriétaire, un ingénieur de Perpignan. Elle est alors Birch Blue, cuir bleu, configuration dans laquelle elle se présente toujours aujourd'hui. Elle passera entre les mains de deux parisiens en 1969 puis 1973 où on la retrouve en dépôt-vente au Garage Mirabeau, avenue de Versailles, à Paris. A la fin des années 80, elle est immatriculée 7832 WG31 au nom d'un amateur de Saint-Gaudens. Début 1990, elle est acquise par le propriétaire actuel par l'intermédiaire de Bardini Automobiles et sera immatriculée à Paris. Il décide de la faire restaurer dans son intégralité. L'ensemble des travaux est exécuté sous le contrôle de Patrick Godet, le spécialiste des motos Vincent, dans son atelier GHE de Seine-Maritime, qu'il avait fondé avec le concours du propriétaire de cette fantastique collection de voitures anglaises. Aujourd'hui, cette DB5 est donc proposée dans un état de conservation enviable car cohérent. Les travaux de restauration ont en effet assez bien résisté aux outrages du temps, en dépit de quelques défauts, comme des petits éclats de peinture par endroits ou des micro rayures sur la carrosserie, auxquels il faut ajouter de l'oxydation sur les chromes et les jantes à rayons, ou encore quelques ajustements de garnitures perfectibles. Quant à la baie moteur elle est parfaitement dans son jus. La voiture a d'ailleurs conservé son moteur d'origine et devra simplement bénéficier d'une révision mécanique générale du fait d'une faible utilisation ces dernières années. Le compteur affiche à peine plus de 17500 km, ce qui laisse à penser que le compteur aurait pu faire un tour ou qu'il s'agirait du kilométrage d'origine compte tenu de l'histoire de la voiture.
Quoi qu'il en soit, française d'origine, ex- Salon de Paris, dans les mêmes mains depuis plus de 30 ans, jamais modifiée et toujours dans sa configuration de sortie d'usine, aussi bien mécanique qu'esthétique, il s'agit donc d'une DB5 tout à fait exceptionnelle que nous vous proposons. Ce d'autant plus qu'il s'agit d'un des 25 exemplaires en version Vantage et conduite à gauche.
MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE. MERCI DE NOTER QUE CONTRAIREMENT A CE QUI EST INDIQUE DANS LE CATALOGUE PAPIER, CETTE DB5 VANTAGE N'A PAS ETE LIVREE BIRCH BLUE MAIS BIEN MID-NIGHT BLUE COMME L'INDIQUE SA FICHE USINE ET TELLE QU'ELLE EST AUJOURD'HUI.
L'ASTON MARTIN OWNERS CLUB DECRIT LA VOITURE DE LA VENTE COMME ETANT CELLE AYANT ETE EXPOSEE AU SALON DE PARIS 1964. SELON LES PHOTOGRAPHIES D'EPOQUE, IL NE SEMBLE PAS QU'IL S'AGISSE DE CETTE VOITURE. EN REVANCHE, IL EST CERTAIN QU'ELLE SOIT SORTIE D'USINE AVEC UNE PLAQUE D'EXPOSITION 'DB5 1965' COMME INDIQUE SUR LE BON DE SORTIE DE L'USINE. IL S'AGIRAIT DONC DU 1ER MODELE DB5 VANTAGE EXPOSE DANS LA VITRINE DE L'IMPORTATEUR FRANÇAIS, LE GARAGE MIRABEAU.
French title
Chassis no. DB5/1767/L
Engine no. 400/1754/V
- One of 25 left-hand drive DB5 Vantages
- Ex-Paris Motor Show 1964, French provenance
- Same owner for over 30 years
- 'Matching numbers' and 'matching colours'
- 1964 Paris Motor Show car
- No reserve
The DB5 was introduced at the end of 1963 as an elegant evolution of the DB4 Series V. Among the 170 changes made, the handsome six-cylinder engine (the work of Tadek Marek) was rebored by 4mm, increasing its capacity to 4 litres and maximum power to 285bhp, and a new full-synchro ZF five-speed manual gearbox was fitted (from 1964), along with three Weber 45 DCOE carburettors. What contributed to the DB5's international reputation was of course its appearance in Goldfinger, where it was driven by James Bond, the most notorious of all secret agents. It subsequently made extended appearances in 007's latest escapades, a nod to its past and its unrivalled heritage. But even Bond did not have the privilege of driving the ultimate version of the DB5, the Vantage, with its power uprated to 320bhp at 5750rpm. Only 65 Vantage models left the factory at Newport Pagnell, some 40 with right-hand drive and about 25 with left-hand drive.
It is one of these 25 or so examples that we are presenting as part of this exceptional collection. #1767L left the factory to be displayed straightaway on the Aston Martin stand at the 1964 Paris Motor Show, as the AMOC register confirms. Its factory sheet also lists this specific equipment: "Ace 'Silver Peak' exhibition plate lettered 'DB5 1965'". It was the first DB5 Vantage to be presented to the public. Intended for the French market, undoubtedly after being used for press tests, it was sold new on 17 July 1965 by the French importer, the Garage Mirabeau, to its first owner, an engineer from Perpignan. It was finished then in Birch Blue with blue leather and is in the same configuration today. It was sold on to two Parisian owners in 1969 and then in 1973, when it was offered for sale by commission by the Garage Mirabeau in Paris. At the end of the 1980s, it was registered 7832 WG 31 in the name of an enthusiast from Saint-Gaudens. At the beginning of 1990, it was acquired by its current owner through Bardini Automobiles and registered in Paris. He decided to have it entirely restored. All the work was carried out under the supervision of Patrick Godet, the Vincent motorbike specialist, in his GHE workshop in Seine-Maritime, which he had founded with the help of the owner of this fantastic collection of English cars. Today, this DB5 is therefore offered in an enviable state of conservation. The restoration work has stood up well to the ravages of time, despite a few faults, such as some small paint chips and micro scratches on the bodywork, in addition to some oxidation on the chromework and wire wheels, or some adjustments to the trim that could be improved. The engine bay is in original condition. The car has kept its original engine and will simply need a general mechanical overhaul due to the little use it has seen in recent years. The odometer shows just over 17,500 km, which suggests that it could already have been round the clock or that it could be the original mileage given the car's history.
In any case, with French provenance, ex-Paris Motor Show, in the same hands for more than 30 years, never modified and always in its original configuration, both mechanically and aesthetically, it is therefore a quite exceptional DB5. All the more so as it is one of the 25 left-hand-drive Vantage models.
PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION. PLEASE NOTE THAT CONTRARY TO WHAT IS STATED IN THE PRINTED CATALOGUE, THIS DB5 VANTAGE WAS NOT DELIVERED IN BIRCH BLUE BUT IN MID-NIGHT BLUE AS INDICATED ON ITS FACTORY BUILD SHEET AND AS IT IS TODAY.
THE ASTON MARTIN OWNERS CLUB DESCRIBES THE CAR IN THE SALE AS HAVING BEEN EXHIBITED AT THE 1964 PARIS MOTOR SHOW. ACCORDING TO THE PERIOD PHOTOGRAPHS, IT DOES NOT APPEAR TO BE THIS CAR. HOWEVER, IT IS CERTAIN THAT IT LEFT THE FACTORY WITH A 'DB5 1965' EXHIBITION PLATE AS SHOWN ON THE FACTORY RELEASE NOTE. THIS WOULD THEREFORE BE THE FIRST DB5 VANTAGE TO BE DISPLAYED IN THE WINDOW OF THE FRENCH IMPORTER, GARAGE MIRABEAU.
Collection 'So British'
Christian Dior décrivait l'élégance comme un tout, " qu'elle est ce qui ne se voit pas autant que ce qui se voit ". Elle se manifeste à la fois dans le fond et dans la forme de l'être-même, de l'objet, et sa présence dans l'une ne peut se priver de l'absence dans l'autre, et inversement.
L'élégance peut se cacher dans tous les recoins de la création humaine et divine. Les créateurs de Haute-Couture, dans la mode ou dans l'automobile d'entre-deux guerres, l'avaient bien compris. Les plus impressionnantes créations furent, en leurs temps, françaises. Les Saoutchik, Figoni & Falaschi, Kellner, Labourdette, Chapron excellaient dans cette discipline.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la production de masse devait répondre à une consommation grandissante. Chaque famille devait posséder son propre véhicule. Ces nouvelles habitudes ont démocratisé l'automobile pour tous, en emportant à jamais dans cette vague les carrossiers français les plus prestigieux, ces artistes de l'élégance.
Certaines marques ont résisté. Mais pas en France où Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti…ont progressivement disparu. En Italie, la période a vu naître Ferrari avec son fondateur Enzo, fou de vitesse et de compétition. Lamborghini s'est positionné sur un marché haut de gamme en créant des lignes qui ne ressemblent à aucune autre. Maserati, déjà présent avant-guerre, a résisté en produisant en nombre limité des automobiles d'exception.
Mais si un pays peut se targuer de produire des automobiles à l'élégance rare, c'est bien l'Angleterre. Tout au long de l'histoire de sa production automobile, les voitures anglaises n'ont jamais mis de côté cette valeur qui leur a permis de survivre et de perdurer encore aujourd'hui.
Aston Martin symbolise certainement le mieux cette élégance qui en a fait et continue d'en faire son succès. Une ligne fluide et discrète, un moteur puissant, un châssis bien pensé sont les attributs de cette marque choisie par les monarques, les gentlemen et même un bien célèbre agent secret ! Tout en se distinguant sur les circuits internationaux, la production d'après-guerre s'est majoritairement attachée aux coupés, rendant les cabriolets de la marque plus rares encore.
Cette Collection, " So British ", est un hymne à l'Angleterre. Son auteur, un homme discret, pourrait se glorifier d'une carrière internationale de capitaine d'industrie construite sur sa formation d'ingénierie en mécanique et électricité, tantôt basé aux Etats-Unis, tantôt en Angleterre, longtemps au Japon.
Il pourrait se glorifier d'avoir réuni dès les années 70 un aéropage de motos Vincent, puis à partir des années 90, d'avoir rassemblé les plus désirables GT anglaises " plus élégantes que les italiennes (sic) ". Mu par l'idée d'excellence et par la même détermination qui avaient contribué au succès de ses affaires, il enrichit et affina ses choix en déclinant en particulier les différents modèles Aston Martin de telle sorte qu'il nous nous invite à déguster cette formidable " verticale " comme on dit entre œnologues.
Mais son élégance le préserve de toute vanité. Et sa collection, 'So British', présentée ici, est à son image.
Collection 'So British'
Christian Dior described elegance as an entity that is " as much about what you don't see as what you do see ". It manifests itself both in the background and in the form itself, and its presence in one cannot exist with an absence in the other and vice versa.
Elegance can be found in every corner of human and divine creation. The creators of Haute-Couture, whether in fashion or between the wars in automobile design understood this very well. The most impressive creations were, in their day, French. The Saoutchiks, Figoni & Falaschi, Kellners, Labourdettes and Chaprons all excelled in this discipline.
After the Second World War, production increased in response to a growth in demand. Every family wanted to own their own vehicle. These new habits ensured the automobile became accessible to everyone, and the most prestigious French coachbuilders, these artists of elegance, were carried off for ever on this wave.
Certain marques fought back. Not in France however where Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti, disappeared one by one. In Italy, this period saw the birth of Ferrari, with its founder Enzo, passionate about speed and competition. Lamborghini positioned itself at the top end of the market, with styling like nothing seen before. Maserati, already present before the war, stood firm by producing a limited number of exceptional automobiles.
But if there is one country that can lay claim to producing automobiles of a rare elegance, it is England. Throughout the history of its automobile production, British cars have kept hold of this formula. A formula that has enabled it to survive and continue to this day.
Aston Martin symbolises perfectly the supreme elegance that made and continues to make the marque so successful. The subtle and graceful styling, the powerful engine and well-designed chassis are all attributes of a marque favoured by monarchs, gentlemen and even a famous secret agent ! While distinguishing itself on international circuits, post-war production was focused primarily on coupés, making cabriolets by this marque even rarer.
This Collection, " So British ", is a homage to Britain. Its author, a discreet man, could boast of an international career as a captain of industry, with his background in engineering and electricity, based at various times in the United States, England and, for a long time, Japan.
He could be proud of having assembled a glorious collection of Vincent motorcycles during the 1970s. Then, from the 1990s, collecting some of the most desirable British GT cars " more elegant than the Italians (sic) ". Driven by the idea of excellence and by the same determination that contributed to his success in business, he enriched and refined his choices by selecting in particular the different Aston Martin models, inviting us to experience this formidable " vertical tasting " as oenologists would say.
But his elegance precludes any vanity. And his collection 'So British', presented here, is in his image.
Photos © Kevin Van Campenhout