Estimation :
6 000 € - 9 000 €
Vendu:
7 150 €
Détails du lot
POTEAU FUNERAIRE NYIKA/GIRIAMA, KENYA
De forme rectangulaire composé d'un corps humain de forme longiligne, décoré de motifs caractéristiques avec des petites rosaces en haut et en bas du torse.
Deux encoches profondes, de forme triangulaire dans le bas du corps, un cou en forme de losange, une tête humaine en forme de disque avec le nez indiqué et deux petits yeux.
Le tout surmonté d'une légère coiffure en forme de projection rectangulaire.
Belle patine d'usage avec traces de lichens dont l'érosion du bois atteste son ancienneté.
Provenance :
Récolté par Marc Félix, Bruxelles, 1973
Philippe Guimiot, Bruxelles, 1974
Paris, Hôtel Dassault, Artcurial Briest Le Fur Poulain F.Tajan, Collection Comte Baudoin de Grunne, 5 décembre 2006, lot 346
Collection particulière, Paris
Commentaire :
NYIKA/ GIRIAMA FUNERARY POST, KENYA; height: 78,74 in
Une des traditions communes aux peuples, dont les Giriama, qui vivent sur la côte du nord-est du Kenya, et qui sont connus sous le nom collectif de Nyika, consiste dans l'emploi de figures funéraires sous l'égide du Kaya, organisation chargée du culte des morts.
Le Kaya est également le nom donné au lieu sacré, situé en général au sommet d'une colline, où étaient inhumés les notables, ceux reconnus dignes de porter le luvoo (anneau de bras en peau de buffle, symbole de droiture et d'une vie exemplaire).
Chez les Girama ces sculptures funéraires sont la plupart du temps trés shématiques.
Planches étroites, elles sont découpées d'échancrures et taillées de losanges ou d'autres motifs décoratifs symbolisant le costume du défunt et renseignant sur le statut et la puissance de l'ancêtre.
Une des traditions communes aux peuples, dont les Giriama, qui vivent sur la côte du nord-est du Kenya, et qui sont connus sous le nom collectif de Nyika, consiste dans l'emploi de figures funéraires sous l'égide du Kaya, organisation chargée du culte des morts.
Le Kaya est également le nom donné au lieu sacré, situé en général au sommet d'une colline, où étaient inhumés les notables, ceux reconnus dignes de porter le luvoo (anneau de bras en peau de buffle, symbole de droiture et d'une vie exemplaire).
Chez les Girama ces sculptures funéraires sont la plupart du temps trés shématiques.
Planches étroites, elles sont découpées d'échancrures et taillées de losanges ou d'autres motifs décoratifs symbolisant le costume du défunt et renseignant sur le statut et la puissance de l'ancêtre.
Contacts
Eric BAILONI
Administrateur des ventes