Coulongne (Nancy ou Pont-à-Mousson?), 1591. In-4 de 7 ff. n.ch., 147 (mal ch.142) pp.; veau blond jaspé, filets dorés, dos lisse orné, roulette dorée intérieure (reliure du dix-huitième siècle).
Ouvrage illustré vers 1562 par le grand graveur Pierre Woeiriot. On y trouve 63 médaillons circulaires, gravés au burin, de portraits imaginaires ou, pour les derniers, réels des ducs de Lorraine; le livre était destiné à soutenir les prétentions de ceux-ci à descendre de Charlemagne.
Ces estampes, qui se rattachent encore aux débuts, en France, de la gravure en taille-douce, suivent, avec beaucoup plus de finesse et de raffinement, celles de l'Epitome publié par Arnoulet à Lyon en 1546 et dont les portraits des rois de France, attribués à Claude Corneille, de Lyon, étaient eux-mêmes imités des bois des Anciennes et modernes généalogies des rois de France de Jean Bouchet, de 1531. Le portrait de Charles III, tête nue, est en deuxième état. Cette première traduction française des poèmes par le Dijonnais François Guibaudet, suit la version originale latine de la même année.