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No reserve
1968 Ferrari 330 GTC No reserve Carte grise françaiseChâssis n° 11589Moteur n°11589- Même propriétaire depuis 23 ans- Avant-dernière 33
Estimation :
400 000 € - 500 000 €
Vendu:
536 400 €

Détails du lot


Carte grise française
Châssis n° 11589
Moteur n°11589

- Même propriétaire depuis 23 ans
- Avant-dernière 330 GTC produite
- Certifiée Ferrari Classiche
- Sans réserve

Quand la production de la 250 GTL "Lusso" cessa fin 64, cette berlinette ne fut pas remplacée. La Lusso était positionnée entre la 250 GTE 2+2 et la 250 GT SWB "street version". En 1965 il n'existait pas de modèle entre la 330 GT 2+2 et la berlinette 275 GTB. Ferrari et Pinin Farina croyaient à un marché pour un tel modèle plus agile que la 330 2+2 et plus souple et silencieux que la 275 GTB. Ce fut la 330 GTC, présentée pour la première fois au Salon de Genève en 1966. L'avant est inspiré du Super America, l'arrière du 275 GTS, mais l'ensemble est très homogène et d'une grande beauté. La 330 GTC fut réalisée, pour la partie carrosserie, chez Pinin Farina même et sa finition en est tout particulièrement soignée. C'est une des Ferrari les plus agréables à conduire sur la route, grâce à son empattement court de 2400 mm, la souplesse et la puissance de son V12 de 4 litres et son silence général. Paul Frère, dont les essais font référence écrivait le 19 novembre 1966 dans "Motor": "Dans son comportement, la 330 GTC est la voiture la plus neutre que vous puissiez trouver, et si vous la poussez aux limites de l'adhérence sur route sèche, c'est l'arrière qui glissera doucement, d'une manière merveilleusement contrôlable et avec très peu de modifications du comportement en réponse aux variations de régime. J'aime ce discret survirage final, bien plus que le comportement obstinément sous-vireur de la 330 GT. La GTC a également l'avantage sur cette dernière, d'une direction moins démultipliée, avec trois tours de butée à butée. Mais ce qui m'a néanmoins le plus impressionné dans le comportement de la voiture est la netteté dont elle fait preuve dans les changements de direction, particulièrement dans les S où elle peut être menée avec autant de précision qu'une voiture de course moderne... ". Il n'y a rien à ajouter à cette citation sinon que construite à moitié moins d'exemplaires que la 365 GTB/4, la 330 GTC est une voiture désirable alliant le puissant moteur de la 330 GT 2+2 avec le châssis court des berlinettes de l'époque.
La 330 GTC de la vente est l'avant-dernier exemplaire produit. Selon le rapport de Marcel Massini, elle sort de l'usine en juillet 1968, dans sa livrée noire, intérieur noir, avec climatisation, et est délivrée au concessionnaire officiel Motor Sas di Carla Allegreti à Rome pour être vendue à un romain. En février 1970, elle est acquise par un sicilien de Catania. Le 29 mai 1970, 11589 est envoyé au centre d'entretien Ferrari Assistenza Clienti pour un entretien complet ; elle a alors 26 659 km. Après un passage en Californie où elle est possédée par Ares Pappas, propriétaire d'un garage de réparations Ferrari, elle est vendue à un français à la fin des années 80, au moment de la flambée des prix, à un monsieur qui fera faillite quelques années après et auprès de qui le propriétaire actuel, figure éclatante du monde de l'automobile et membre actif de l'Automobile Club de France, en fera l'acquisition en 1993. Lorsqu'il l'achète, la voiture est déjà rouge, intérieur noir. Avec son épouse Nicole, il participera à de très nombreux rallyes incluant le Rallye du soixantième anniversaire Ferrari et le Rallye Louis Vuitton ralliant Monaco à Venise. Entre 2012 et 2014, le moteur sera entièrement refait par Philippe Gardette, le célèbre spécialiste de la marque établi à Clermont-Ferrand. Il y est d'ailleurs entretenu depuis l'achat en 1993. A cette occasion, la certification Ferrari Classiche y est établie. Le gros classeur rouge accompagne donc la voiture. Cette 330 GTC a donc de nombreuses qualités : en plus d'être présentée sans prix de réserve, elle est restée entre les mains du même propriétaire depuis 23 ans et reste l'avant-dernière de la production. Ce modèle offre un plaisir démesuré à piloter, tant il est homogène et bien équilibré. Son châssis court (empattement de 240mm), motorisé par son douze cylindres si musical permet d'enrouler les virages avec une facilité déconcertante grâce à des reprises époustouflantes et un couple vertigineux.

Merci de noter que la voiture est vendue sans contrôle technique.


French title
Chassis No. 11589
Engine No. 11589

- Same owner for 23 years
- The second last 330 GTC produced
- Certified by Ferrari Classiche
- No reserve

When the production of the 250 GTL "Lusso" ceased by end-1964, the berlinetta was not replaced. The Lusso was positioned between the 250 GTE 2 + 2 and the 250 GT SWB "street version". In 1965 there was no model between the 330 GT 2 + 2 and 275 GTB berlinetta. Ferrari and Pinin Farina believed in a market for a much more agile model than the 330 2 + 2, yet more flexible and quieter than the 275 GTB. It was the 330 GTC, unveiled for the first time at the Geneva Motor Show in 1966. The front was inspired by the Super America, the rear by the 275 GTS, but the whole design was very homogeneous and of great beauty. The 330 GTC's body was made at Pinin Farina and the finish was particularly neat. This is one of Ferrari's most pleasant car to drive on the road, thanks to its short wheelbase of just 2400mm, the flexibility and power of its 4-liter V12 and overall silence. Paul Frère wrote in the November 19, 1966 issue of the British magazine "Motor": "In its behavior, the 330 GTC is the most neutral car you can find, and if you push it to the limits of adhesion on dry roads, it's rear will slide slowly, in a wonderfully controllable manner and with very few behavioral changes in response to the changes in throttle. I like this discrete final oversteer, far more than the stubborn understeer of the 330 GT. The GTC also has the advantage as compared to the latter, of a less leveraged steering with three locks turn-to-turn. But what impressed me most however, was the behavior of the car and the sharpness it shows to changes in direction, especially in an S where it can be steered precisely like a modern race car... ". There is nothing to add to this quote except that just half as many as the 365 GTB/4s were made, making the 330 GTC a very desirable car that combines the powerful engine of the 330 GT 2 + 2 with the short chassis berlinettas of the time.
The 330 GTC on sale is the second last one produced. According to the report of Marcel Massini, it left the factory in July 1968 in its black livery, black interior, air-conditioning, and was delivered to the authorized dealer Motor Sas di Carla Allegreti in Rome to be sold to a Roman. In February 1970 it was acquired by a Sicilian from Catania. On May 29, 1970, it was sent to the Ferrari Assistenza Clienti for a complete service; the odometer then showed 26,659 km. After a stint in California where it was owned by Ares Pappas, the owner of a Ferrari repair center, it was sold to a French collector in the late 80s, when prices were soaring. With the crash he went bankrupt some years later and sold the car in 1993 to the current owner, a well known figure in the automotive world and an active member of the Automobile Club de France. When he bought the car, it was already red, with black interior. With his wife Nicole, he participated in many rallies including the 60th anniversary Ferrari Rally and the Louis Vuitton Rally from Monaco to Venice. Between 2012 and 2014, the engine was completely redone by Philippe Gardette, the famous brand specialist, based in Clermont-Ferrand. It has also been maintained there since the car's purchase in 1993. On this occasion, the Ferrari Classiche certification was obtained. The big red Ferrari Classiche binder comes with the car. This 330 GTC has numerous qualities: Other than being offered without reserve, the car has remained in the same hands for 23 years and is the second last produced. This model offers enormous driving pleasures and a very well balanced design. Its short wheelbase (2400mm), powered by its musical twelve cylinders, plus its beautiful lines, make it one of the most alluring cars on sale.

Please note that the car is sold without a technical inspection

Contacts

Anne-Claire MANDINE
Administrateur des ventes
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motorcars@artcurial.com

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Kristina Vrzests
Tél. +33 1 42 99 20 51
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