Estimation :
20 000 € - 30 000 €
Vendu:
17 349 €
Détails du lot
STATUE EN IVOIRE MANGBETU, R.D.C,
Le personnage masculin debout sur des larges pieds et des jambes courtes, le torse élégamment encadré par les bras, le sexe masculin fortement indiqué, des peintures corporelles caractéristiques représentées sur le torse, les bras et les jambes, la tête finement modelée avec une bouche prognathe, les narines dilatées et des petits yeux tubulaires, belle coiffure striée à l'arrière, l'ensemble recouvert d'une patine brun-rouge
Provenance :
Récoltée in situ par le Gouverneur de Province du Congo Belge Robert Spitaels entre 1932 et 1956
Par descendance familiale
Commentaire :
Cette très intéressante statuette en ivoire Mangbetu donnée entre 1932 et 1956 par un chef mangbetu à Robert Spitaels selon les informations fournies par sa fille est un trés bel exemple d'art classique d'un grand artiste Mangbetu active entre 1870 et 1920.
Le rythme de la composition tire profit de la scansion crée par lezs seins, les coudes, le nombril, les genoux et les tibias.
La trame des trés fines insicions exalte l'unité formelle de la sculpture.
Les deux caractéristiques formelles principales du style de cet artiste sont les yeux exorbités et presque coniques et la facture anguleuse des memmbres.
Une autre statue en bois certainement de la même main dans les collection du Musée Barbier Mueller de Genève (n°1026-163) fut achetée à l'antiquaire belge Emile deletaille sans provenance particulière au début des années 80.
Eric de Dampiere, le spécialiste mondial des harpes Mangbetu, attribue outre la statue Barbier-Mueller quatre autre oeuvres à cet artiste (Eric de Dampierre, Harpes Zande, Paris, Klincksieck, 1991, p.141). Trois harpes de la collection René Vanderstrete, Lasne (Cfr.P.Bruguière et G.Speranza, la parole du fleuve.Harpes d'Afrique Centrale, Paris, Cité de la Musique, Musée de la Musique, 1999, n°66, 67 et 69), et la harpe bifrons du Musée Rietberg, Zürich (n°RAC 16, cf P.Bruguière et G.Speranza, op.Cité, Paris, Cité de la Musique, Musée de la Musique, 1999, n°68).
La harpe du Rietberg fit partie de la première collection Han Coray, faite en 1918 et 1928.
La superbe harpe à grosse tête de la collection Vander Straete fit partie de la collection Willy Claes, d'Anvers dès 1930 car elle fut incluse dans la grande exposition Tentoonstelling van Kongo-Kunst organisée à Anvers en 1937.
Les deux autres harpes de la collection Vander Straete furent achetées dans les années 60 à Marcel Lemaire de Bruxelles et au taxidermiste Jos Walscharts d'Anvers.
En conclusion, la statuette en ivoire de la collection Spitaels fait partie du corpus d'un "Maitre" qui signe ses oeuvres, actif entre 1870 et 1920 et dont nous n'ignorons plus que le nom.
Le rythme de la composition tire profit de la scansion crée par lezs seins, les coudes, le nombril, les genoux et les tibias.
La trame des trés fines insicions exalte l'unité formelle de la sculpture.
Les deux caractéristiques formelles principales du style de cet artiste sont les yeux exorbités et presque coniques et la facture anguleuse des memmbres.
Une autre statue en bois certainement de la même main dans les collection du Musée Barbier Mueller de Genève (n°1026-163) fut achetée à l'antiquaire belge Emile deletaille sans provenance particulière au début des années 80.
Eric de Dampiere, le spécialiste mondial des harpes Mangbetu, attribue outre la statue Barbier-Mueller quatre autre oeuvres à cet artiste (Eric de Dampierre, Harpes Zande, Paris, Klincksieck, 1991, p.141). Trois harpes de la collection René Vanderstrete, Lasne (Cfr.P.Bruguière et G.Speranza, la parole du fleuve.Harpes d'Afrique Centrale, Paris, Cité de la Musique, Musée de la Musique, 1999, n°66, 67 et 69), et la harpe bifrons du Musée Rietberg, Zürich (n°RAC 16, cf P.Bruguière et G.Speranza, op.Cité, Paris, Cité de la Musique, Musée de la Musique, 1999, n°68).
La harpe du Rietberg fit partie de la première collection Han Coray, faite en 1918 et 1928.
La superbe harpe à grosse tête de la collection Vander Straete fit partie de la collection Willy Claes, d'Anvers dès 1930 car elle fut incluse dans la grande exposition Tentoonstelling van Kongo-Kunst organisée à Anvers en 1937.
Les deux autres harpes de la collection Vander Straete furent achetées dans les années 60 à Marcel Lemaire de Bruxelles et au taxidermiste Jos Walscharts d'Anvers.
En conclusion, la statuette en ivoire de la collection Spitaels fait partie du corpus d'un "Maitre" qui signe ses oeuvres, actif entre 1870 et 1920 et dont nous n'ignorons plus que le nom.
Contacts
Eric BAILONI
Administrateur des ventes