1939. Tirage gélatino-argentique d'époque, 390 x 295 cm. Brûlage (positif).
C'est en 1939 qu'Ubac dégrade volontairement ses photographies par la technique du " brûlage ". Ces " images détruites ", comme il les appellera, sont réalisées en soumettant des négatifs impressionnés à une source de chaleur (eau chaude) : alors la matière se rétracte et, de manière aléatoire mais contrôlée, crée une forme nouvelle.
" Il s'agit là ", dit l'artiste, " d'un procédé de dégradation progressive de l'image donnant des résultats inattendus. Combien de clichés sacrifiés pour une seule fois, de temps en temps, une réussite dans l'automatisme " (cité par Chr. Bouqueret, p. 183).
Bibliographie :
- Publiée en 1941 dans la revue Transfusion du verbe, Paris, La Main à plume, 1941.
- Reprise dans Jean Lescure et Raoul Ubac, Exercice de pureté, S.l., Lucien Carlo, 1942.
- Chr. Bouqueret, Raoul Ubac, Photographies. Éditions Léo Scheer, 2000, autres tirages repr. p. 155 et p. 186, cat. n° 177.
- La Subversion des images. Surréalisme, photographie, film. Centre Pompidou, 2009. Repr. p. 364.