Manuscrit. 7 p. in-4 au point feutre noir, non signées [c. 1965].
Texte destiné à l'inauguration de l'exposition "Trésors du Surréalisme" à Knokke le Zoute en 1965.
"Surréalisme - en 1913 le mot est jeté - la mèche allumée par Guillaume Apollinaire chemine déjà vers les pièces d'artifices. La guerre éclate - Les monstres modernisés du vieux Gérôme déferlent : les cuirassiers, les uhlans, les lanciers, les dragons, les cosaques, les hussards de la mort. […] C'est alors qu'au milieu des décombres, dans l'ivresse de la paix et la soif de jouissances, le Surréalisme apparait et s'épanouit sous la férule jacobine de l'infaillible André Breton qui proclame ce commandement : LE Merveilleux est toujours beau - N'importe quel merveilleux est beau - il n'y a même que le merveilleux qui soit beau"
"Les peintres redevenus des initiés et des Enchanteurs écartent largement le rideau d'avant scène du grand théâtre des Prestiges. Moi-même m'ingénie à capturer les démones, glorifier les magiciens et séduire les Sélènides, filles bleues".
Provenance :
Bibliothèque Warnod