In-4 (27,7 x 19,6 cm), basane chocolat, décors de carrés faits de filets à froid disposés en escalier, dos à nerf, emboîtage couvert de papier )à motif peau de serpent bordeaux avec fenêtre contenant une reproduction de la jaquette du roman (reliure deuxième moitié du XXe siècle et emboîtage de Thérèse Treille.
[1] f.,176 pages à pagination dactylographiée.
Tapuscrit original signé du roman Mon ami Maigret richement corrigé à l'encre et au crayon bleu foncé et rouge par Simenon.
Comme tous les ouvrages de la série des Maigret, celui-ci a été directement dactylographié par Simenon, ce qui explique l'importance des corrections, ajouts et ratures réalisés sur le tapuscrit. On peut notamment noter le changement de quelques titres de chapitre, comme celui du sixième chapitre, où « Pendant qu'on enterre Marcellin » est rayé au profit du titre « Le cheval du Major » conservé dans la version finale. Si Simenon avait pour habitude de ne pas toucher la structure même de l'histoire, certains passages ont été barrés par l'auteur au profit de l'intrigue. Dans le quatrième chapitre, la description du personnage de De Greef, un des principaux suspects, est en partie rayée (p. 72 du tapuscrit). Le lien réalisé entre ses chaussures, « des espadrilles » et les coups de talon portés au visage de la victime est retiré par Simenon dans la version finale.
Tapuscrit en bonne condition. Mors, coins et dos usés.
JOINT
SIMENON (Georges). Mon ami Maigret. Paris, Presses de la Cité, 1949. In-8 (18,5 x 11,9 cm), broché, couverture blanche imprimée, jaquette illustrée rempliée, chemise et étui (Thérèse Treille).
Édition originale, second tirage.
L'un des 100 exemplaires numérotés du tirage de luxe (n° 31) sur papier Lana de Docelles.
Jaquette frottée avec infimes déchirures sans manque, couverture salie, infimes déchirures sans manque sur quelques feuillets.
– Collection J.-M. B. (vente à Paris, Sotheby’s, 2003, n° 79 et 80).
– Collection Aristophil (vente à Paris, Aguttes, 2019, n° 707).
Collectif, Georges Simenon : parcours d'un écrivain belge, Bruxelles, Racine, 2011 (p. 71 - 73).