COLLECTION BRUNO LAFOURCADE
Carte grise française
Châssis n° 4775
- Modèle unique
- Qualité de reconstruction époustouflante
- Rodage à terminer
Inspirée du coupé 37 imaginé par Ernest Friderich, l'ancien pilote et agent Bugatti, cette évocation est le dernier projet sur lequel Bruno et François ont travaillé. Il faut remonter au 17 mai 1968 pour retrouver le point de départ de cette auto. Pour 2 800 F, Bruno Lafourcade fait l'acquisition de pièces d'un Bugatti 35 n°4775 assez complète sauf moteur et boîte chez " Démolitions Automobiles ", le commerce d'Antoine Raffaëlli, situé à Aubagne. Ces pièces vont rester stockées une trentaine d'années chez Raffaëlli avant que Bruno Lafourcade ne les récupère, lors de l'achat de pièces pour une Alfa Romeo 1750 GS qu'il est en train de remonter à l'époque.
En 2008, les deux complices débattent pour savoir quoi faire de cette vraie épave de ferrailleur. " Dans mes archives, j'avais vu un petit coupé guidé par Friderich lors de courses de cote. " se souvient François Chevalier. " Et une photo bien connue où Friderich, qui n'était pas un poids léger, était assis sur le déflecteur avant de cette auto. " La décision est prise : ce ne sera pas une 35 mais ce petit coupé ! Malheureusement, il n'existe aucune vue de l'arrière et François Chevalier a fait beaucoup de croquis avant de trouver la forme parfaite. La suite est simple : Bruno voulait monter un 8 cylindres mais tout l'élan de la voiture vient du " petit " radiateur. " On a donc opté pour un 51 sans compresseur qui chauffe moins et on a monté un carbu comme cela se faisait après-guerre quand les compresseurs ont été bannis des compétitions. L'inévitable Laurent Rondoni de Ventoux Moteurs Ingénierie s'est attelé au projet sur le plan mécanique et le tandem Lafourcade-Chevalier s'est occupé de la partie carrosserie. La boiserie a été faite partiellement par un spécialiste de Barbentane et le panneautage en alu par un artisan du Beausset. La construction irréprochable de cette auto s'étalera sur plusieurs années et nécessitera des ressources très importantes (dossier complet de factures fourni avec l'auto). Cette Bugatti 35/51 " Petit Coupé Friderich " fit sa première apparition lors du Rassemblement International Bugatti en Provence et elle est immatriculée en France. Sur la carte grise le " Petit Coupé " est désigné comme du type 35A. " Je le trouve fantastique car c'est un clin d'œil mais pas trop appuyé. Elle n'est pas caricaturale. " conclue François Chevalier. " Au bout, cela fait un drôle d'engin, un joli petit monstre. " Cette Bugatti, dont il faut saluer le soin avec laquelle elle a été reconstruite, est un bel hommage à Ernest Friderich, un fidèle de la marque. Encore en rodage, cette Bugatti mérite toute sa place dans le garage d'un passionné.
MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.
French title
Chassis n° 4775
- Unique model
- Spectacular reconstruction quality
- Still being run in
Inspired by the coupé 37 conceived by Ernest Friderich, the former driver and Bugatti agent, this evocation was the last project that Bruno and François worked on. We have to go back to 17 May 1968 to find the starting point for this car. For the sum of 2 800 F, Bruno Lafourcade purchased a Bugatti 35 n°4775, in parts and reasonably complete apart from the engine and gearbox, from " Démolitions Automobiles ", the business of Antoine Raffaëlli, based in Aubagne. These parts remained in storage with Raffaëlli for some thirty years before Bruno Lafourcade collected them, while he was buying parts for an Alfa Romeo 1750 GS that he was in the process of rebuilding at that time.
In 2008, the two accomplices were debating what to do with this scrapyard wreck. " In my archives, I had seen a little coupé driven by Friderich on hillclimbs ", remembers François Chevalier. " And a well-known photo where Friderich, who was not a small man, was sitting on the front deflector of this car. " The decision was taken : it would no longer be a 35, but would become this little coupé ! Unfortunately, there was no rear view picture of the car and François Chevalier made lots of sketches before finding the perfect shape. The rest was simple : Bruno wanted to fit an 8-cylinder engine but all the momentum of the car comes from the " small " radiator. " We therefore opted for a 51 without a compressor that was less liable to overheating. We fitted a carburettor as was used after the war when compressors were banned in competition. " The indispensable Laurent Rondoni of Ventoux Motors Ingénierie immersed himself in the mechanical side of the project, and the Lafourcade-Chevalier duo occupied themselves with the bodywork. The wood trim was partially renewed by a specialist from Barbentane and the aluminium panel work by a craftsman from Beausset. The faultless construction of this automobile took several years to complete and required significant resources (comprehensive file of invoices supplied with the car). This Bugatti 35/51 " Petit Coupé Friderich " made its first appearance at the International Bugatti Meeting in Provence. It is registered in France, and on the French Carte Grise the type of the car is described as a type 35A. " I think it's fantastic as it's a nod to the car but not in a rigid way. It's not a caricature. " concludes François Chevalier. " Ultimately, it's a fun thing, a pretty little monster. " This Bugatti, built with a level of care that must be applauded, is a fine tribute to Ernest Friderich, a loyal supporter of the marque. Still being run in, this Bugatti deserves a spot in any enthusiast's garage.
PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.