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No reserve
1960 AC Bristol ACE Roadster No reserve
Estimation :
300 000 € - 350 000 €
Vendu:
250 320 €

Détails du lot


Carte grise française
Châssis n° BEX1160
Moteur n° 100D2 1028

- Conduite à gauche d'origine !
- Moteur d'origine, ouvrants avant et arrière d'origine
- Une des voitures de sport les plus brillantes de son époque
- Sans réserve

A l'aube des années 50, la firme AC est en quête de renouvellement et souhaite enrichir sa gamme d'une nouvelle voiture sportive, moderne et performante. Elle se tourne alors vers John Tojeiro qui vient de prouver l'efficacité des châssis de sa conception en remportant la saison 1953 du Brookland Trophy et lui en achète les droits. Quelques mois plus tard, le rideau du London Motor show se lève sur une élégante barquette dont le dessin est inspiré de la fameuse Ferrari 166 MM. L'accueil du public est chaleureux, et pour cause, puisque son châssis tubulaire, ses 4 roues indépendantes, son élégante carrosserie en alliage léger et sa brillante mécanique AC dérivée des BMW 328 en font une voiture performante et efficace. L'AC Bristol ACE cumulera les succès en compétition et le célèbre pilote Mike Hawthorn ira jusqu'à la qualifier, à l'époque, de " voiture de sport la plus proche de la perfection " ! Seuls 466 exemplaires en seront produits avec le moteur Bristol.
Le châssis BEX1160 fait partie de cette série et a été immatriculé pour la première fois le 16 juin 1960. Ainsi que nous l'a confirmé un éminent membre du bureau du club AC, cet exemplaire fut délivré neuf en conduite à gauche à New York avec une carrosserie blanche combinée à un intérieur cuir noir. Nous retrouvons ensuite sa trace au milieu des années 80, alors qu'elle se trouve toujours aux USA, équipée d'un moteur V8. Le moteur d'origine ayant été conservé, il retrouvera la voiture lors de sa restauration complète en Angleterre par Brian Classic. Elle est alors immatriculée VYJ714. Enfin, c'est à l'occasion d'une vente aux enchères en septembre 1993 qu'elle rejoint la collection. Sensible au fait que la voiture dispose toujours de ses ouvrants avant et arrière d'origine, numérotés 1160, ainsi que son moteur 100D2 d'origine (bloc, culasse et couvre arbres à cames), accouplé à une boite à 5 rapports, elle devient une des pièces favorites de notre gentleman driver. L'examen que nous avons pu réaliser a révélé que la voiture est demeurée intouchée depuis sa restauration des années 90, affichant une patine générale homogène. Le châssis ne comporte pas de traces de déformation majeure et la carrosserie est aujourd'hui parée d'une teinte rouge sombre métallisée, tandis que l'intérieur est tendu de cuir noir, avec moquettes assorties. L'instrumentation au tableau de bord est complète et conforme à l'origine, le tachymètre ayant été remplacé par un élément gradué en km/h. Le moteur fonctionne de manière satisfaisante, un ventilateur électrique a été ajouté et la pipe d'échappement est en inox. Les roues fil sont chaussées de pneus Michelin Dunlop Racing qu'il conviendra de remplacer lors de la révision générale que mérite la voiture. Ce bel exemplaire est en outre accompagné de ses side-screens, de son couvre-tonneau ainsi que de l'ensemble cric/maillet/manivelle d'origine. Les AC ACE sont rares, trouver un exemplaire en conduite à gauche toujours équipé de son moteur d'origine et de ses ouvrants relève de la gageure, si vous avez manqué le châssis BEX1164 lors de notre dernière vente de décembre, voici une occasion de unique de vous rattraper !

MERCI DE NOTER QUE CONTRAIREMENT A CE QUI EST INDIQUE DANS LE CATALOGUE PAPIER, CETTE AC BRISTOL ACE ROADSTER EST BIEN PRESENTEE SANS PRIX DE RESERVE.MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.


French title
Chassis No BEX1160
Engine No 100D2 1028

- Genuine left-hand drive
- Original engine, original front and rear bonnets
- One of the most distinguished sports cars of its time.
- No reserve

At the dawn of the 1950s, the AC company is on a regeneration quest and wishes to expand its range with a new sporty, modern and efficient car. The manufacturer turns to John Tojeiro (who had just proven the effectiveness of his chassis creation by winning the 1953 Brooklands Trophy) and buys him the rights for his design. Few months later, the London Motor Show begins with the unveiling of an elegant barchetta of which its design is inspired by the famous Ferrari 166 MM. The public responded warmly to its launch and for good reason, since its tubular frame, its 4 independent wheels, its elegant light-alloy bodywork and its brilliant AC engine (derived from the BMW 328) make it a high-performance and efficient car. The AC Bristol ACE continued to achieve success in motor sport, with the famous racing driver Mike Hawthorn going so far as to call it at the time "the closest you can get to a perfect sports car"! Only 466 units were produced with the Bristol engine.
Chassis BEX1160 is part of this series and was first registered on 16 June 1960. As confirmed to us by a distinguished member of the AC club's office, this example was delivered new as a left-hand drive in New York with a white bodywork combined with a black leather interior. We then find its trace in the mid 1980s in the USA, this time equipped with a V8 engine. The original engine was stored until it was placed in the car again following its complete restoration in England by Brian Classic. It was then registered VYJ714. Finally, it was during an auction in September 1993 that it joined the collection. Very much aware that the car still has its original front and rear bonnets (numbered 1160), as well as its original 100D2 engine (block, cylinder head and camshaft covers) mated to a 5-speed gearbox, it becomes for our gentleman driver one of his favorite pieces. Our examination revealed that the car has remained untouched since its restoration in the 1990s, therefore showing a consistent overall patina. The chassis shows no signs of major deformation and the bodywork now has a dark red metallic colour, while the interior is wrapped in black leather and matching carpets. Instruments on the dashboard are complete and conformed to the original, the tachometer has been replaced by a graduated element in km/h. The engine is in good working order, an electric fan was added and the exhaust pipe is made of stainless steel. The wire wheels are dressed with Michelin Dunlop Racing tyres and will need to be replaced during a complete service, which the latter is recommended for the car. This beautiful example also has its side-screens, its tonneau cover and the original jack/mallet/crank set. AC ACE cars are rare; finding a left-hand drive version still equipped with its original engine and windows is quite a challenge. If you missed the BEX1164 chassis at our last auction sale in December, here is a unique opportunity to redeem yourself.

PLEASE NOTE THAT CONTRARY TO WHAT APPEARS IN THE PAPER CATALOGUE THIS AC BRISTOL ACE ROADSTER WILL BE OFFERED WITHOUT A RESERVE PRICE. PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.

Collection 'So British'
Christian Dior décrivait l'élégance comme un tout, " qu'elle est ce qui ne se voit pas autant que ce qui se voit ". Elle se manifeste à la fois dans le fond et dans la forme de l'être-même, de l'objet, et sa présence dans l'une ne peut se priver de l'absence dans l'autre, et inversement.
L'élégance peut se cacher dans tous les recoins de la création humaine et divine. Les créateurs de Haute-Couture, dans la mode ou dans l'automobile d'entre-deux guerres, l'avaient bien compris. Les plus impressionnantes créations furent, en leurs temps, françaises. Les Saoutchik, Figoni & Falaschi, Kellner, Labourdette, Chapron excellaient dans cette discipline.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la production de masse devait répondre à une consommation grandissante. Chaque famille devait posséder son propre véhicule. Ces nouvelles habitudes ont démocratisé l'automobile pour tous, en emportant à jamais dans cette vague les carrossiers français les plus prestigieux, ces artistes de l'élégance.
Certaines marques ont résisté. Mais pas en France où Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti…ont progressivement disparu. En Italie, la période a vu naître Ferrari avec son fondateur Enzo, fou de vitesse et de compétition. Lamborghini s'est positionné sur un marché haut de gamme en créant des lignes qui ne ressemblent à aucune autre. Maserati, déjà présent avant-guerre, a résisté en produisant en nombre limité des automobiles d'exception.
Mais si un pays peut se targuer de produire des automobiles à l'élégance rare, c'est bien l'Angleterre. Tout au long de l'histoire de sa production automobile, les voitures anglaises n'ont jamais mis de côté cette valeur qui leur a permis de survivre et de perdurer encore aujourd'hui.
Aston Martin symbolise certainement le mieux cette élégance qui en a fait et continue d'en faire son succès. Une ligne fluide et discrète, un moteur puissant, un châssis bien pensé sont les attributs de cette marque choisie par les monarques, les gentlemen et même un bien célèbre agent secret ! Tout en se distinguant sur les circuits internationaux, la production d'après-guerre s'est majoritairement attachée aux coupés, rendant les cabriolets de la marque plus rares encore.
Cette Collection, " So British ", est un hymne à l'Angleterre. Son auteur, un homme discret, pourrait se glorifier d'une carrière internationale de capitaine d'industrie construite sur sa formation d'ingénierie en mécanique et électricité, tantôt basé aux Etats-Unis, tantôt en Angleterre, longtemps au Japon.
Il pourrait se glorifier d'avoir réuni dès les années 70 un aéropage de motos Vincent, puis à partir des années 90, d'avoir rassemblé les plus désirables GT anglaises " plus élégantes que les italiennes (sic) ". Mu par l'idée d'excellence et par la même détermination qui avaient contribué au succès de ses affaires, il enrichit et affina ses choix en déclinant en particulier les différents modèles Aston Martin de telle sorte qu'il nous nous invite à déguster cette formidable " verticale " comme on dit entre œnologues.
Mais son élégance le préserve de toute vanité. Et sa collection, 'So British', présentée ici, est à son image.

Collection 'So British'

Christian Dior described elegance as an entity that is " as much about what you don't see as what you do see ". It manifests itself both in the background and in the form itself, and its presence in one cannot exist with an absence in the other and vice versa.
Elegance can be found in every corner of human and divine creation. The creators of Haute-Couture, whether in fashion or between the wars in automobile design understood this very well. The most impressive creations were, in their day, French. The Saoutchiks, Figoni & Falaschi, Kellners, Labourdettes and Chaprons all excelled in this discipline.
After the Second World War, production increased in response to a growth in demand. Every family wanted to own their own vehicle. These new habits ensured the automobile became accessible to everyone, and the most prestigious French coachbuilders, these artists of elegance, were carried off for ever on this wave.
Certain marques fought back. Not in France however where Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti, disappeared one by one. In Italy, this period saw the birth of Ferrari, with its founder Enzo, passionate about speed and competition. Lamborghini positioned itself at the top end of the market, with styling like nothing seen before. Maserati, already present before the war, stood firm by producing a limited number of exceptional automobiles.
But if there is one country that can lay claim to producing automobiles of a rare elegance, it is England. Throughout the history of its automobile production, British cars have kept hold of this formula. A formula that has enabled it to survive and continue to this day.
Aston Martin symbolises perfectly the supreme elegance that made and continues to make the marque so successful. The subtle and graceful styling, the powerful engine and well-designed chassis are all attributes of a marque favoured by monarchs, gentlemen and even a famous secret agent ! While distinguishing itself on international circuits, post-war production was focused primarily on coupés, making cabriolets by this marque even rarer.
This Collection, " So British ", is a homage to Britain. Its author, a discreet man, could boast of an international career as a captain of industry, with his background in engineering and electricity, based at various times in the United States, England and, for a long time, Japan.
He could be proud of having assembled a glorious collection of Vincent motorcycles during the 1970s. Then, from the 1990s, collecting some of the most desirable British GT cars " more elegant than the Italians (sic) ". Driven by the idea of excellence and by the same determination that contributed to his success in business, he enriched and refined his choices by selecting in particular the different Aston Martin models, inviting us to experience this formidable " vertical tasting " as oenologists would say.
But his elegance precludes any vanity. And his collection 'So British', presented here, is in his image.

Photos © Kevin Van Campenhout

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