Grand in-8, en feuilles, sous deux emboitages modernes à dos de maroquin vert à 5 nerfs, titres dorés.
[2] ff., VI pp., [1] f., 1155 pp., [1] p., 24 pp. (annexe au Grand Dictionnaire de cuisine), portraits de Dumas et de Vuillemot.
Édition originale posthume.
Exemplaire unique sur parchemin
Ce monumental hommage à la gastronomie est le dernier ouvrage de Dumas. Il le rédigea Roscoff où son médecin l’avait envoyé. Il rendit le manuscrit à son éditeur, Lemerre, en mars 1870, mais la guerre avec la Prusse l’empêchera de le publier. Dumas meurt le 5 décembre 1870. Lemerre en confie l’édition Leconte de Lisle et à Anatole France. Ils se font aider par un cuisinier, Vuillemot. Ce diable d’homme eut un appétit gigantesque : pour la liberté, les femmes, la vie tout court et… la bonne chère. On trouve dans ses Impressions de voyage de nombreuses notations sur les plats curieux qu’on lui donna à déguster, et sa correspondance est riche de billets dans lesquels il invite les uns et les autres à venir rejoindre sa table. Cuisinier à ses heures, il tint même dans le Monte-Cristo une rubrique culinaire savante et fantaisiste.Le dictionnaire de Dumas est comme Dumas lui-même énorme et succulent, ses recettes sont généreuses, souvent exotiques et pleines d’imprévu, et le tout est égayé d’anecdotes, de fables et d’histoires tirées de ses voyages et de ses aventures.En annexe un Essai sur la moutarde dans laquelle il vante celle de la maison Bornibus.Un régal !
Vicaire III, 533 ; Talvart 210 A ; Carteret, 242 ; Munro, 355, qui n’indiquent que 50 exemplaires sur Hollande et 5 sur Chine.
Quelques rousseurs pâles sans gravité.
Exceptionnel exemplaire sur Parchemin non signalé par les bibliographes du dernier opus de Dumas et sans doute un de ceux qui lui tenaient le plus à cœur.