3 tomes en deux volumes in-12, demi-maroquin aubergine à grain long, petits coins, dos à nerfs ornés, pièces en maroquin noir, tranches jaunes (Reliure de l’époque).

[2] ff., 294 pp. ; [2] ff., 268 pp. ; [2] ff., 269 pp.

Édition originale parue en même temps que l’édition française chez Cadot sous le titre Conscience.

En tête l’éditeur a inséré une lettre de Dumas lui indiquant qu’il aura la seule édition complète pour l’étranger de ce roman, comme Cadot l’aura pour la France.

L’ouvrage avait paru en feuilleton dans le Pays, avec des modifications pour cause de censure de tous les passages relatifs à Napoléon. Dumas ajoute cette petite pique en direction des contrefacteurs : « Il en résulte que, comme vos confrères reproducteurs, pour arriver à temps, seront obligés de reproduire d’après le journal, – et non d’après l’édition de librairie de Cadot, qu’ils n’auront pas la patience d’attendre, votre édition à vous sera la seule conforme à l’édition de librairie parisienne. Je déclare donc que toute autre édition que l’édition de librairie de Paris et la vôtre sont des éditions tronquées. »
Dumas précise enfin que le nom du héros est un « hommage fraternel rendu par moi à l’un de vos auteurs flamands les plus distingués, M. Henri Conscience, auquel j’ai emprunté, avec sa permission bien entendu, deux charmants chapitres de son roman le conscrit. »

Un des romans écrits par Dumas alors que, succombant sous les dettes, il s’était exilé à Bruxelles. Nostalgie de la France ? Il le situe dans le petit village d’Haramont près de Villers-Cotterêts, le lieu de son enfance, à un moment où Napoléon ayant besoin de troupes fraîches, la conscription s’intensifie.

Munro, 243.

Dos uniformément passés, petits frottements, légères rousseurs.

L’exemplaire de la duchesse de Berry avec l’étiquette et le numéro d’inventaire de sa bibliothèque au château de Brunsee.