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1971 CITROEN VLH M7 4x4 - no reserve
1971 CITROEN VLH M7 4x4 - no reserve
Estimation :
8 000 € - 16 000 €
Vendu:
8 120 €

Détails du lot


Carte grise française de GS
Châssis n° 15GA3763
Chassis Heuliez n° HZ1975-1

- Sans réserve
- Prototype unique
- Projet militaire très original
- Fonctionnel

Le projet M7 date de l'époque où Citroën souhaite répondre à une demande de l'armée pour un véhicule tout-terrain pratique et léger susceptible de remplacer la Jeep Willys. Le cahier des charges établis par l'Etat-Major français prévoit qu'il puisse transporter 4 militaires munis de leur paquetage, qu'il dispose d'une radio, et surtout qu'il puisse être héliporté et parachuté. Au début des années soixante-dix, les trois grands constructeurs français sont sollicités par le Ministère de la Défense pour soumettre leurs propositions pour un tel véhicule.

Le carrossier Heuliez va étudier ce 4x4 en partant des trains roulants et de la mécanique de la GS. Le choix d'utiliser la suspension hydropneumatique autorise en effet une faculté de franchissement plus importante. Plusieurs esquisses sont réalisées par Jacques Cooper, le styliste interne du carrossier qui, quelques années plus tard, dessinera le TGV. Il propose plusieurs déclinaison du projet, en torpédo quatre portes ou en pick-up à deux portes. La phase suivante consiste à étudier la plate-forme roulante de l'engin. Afin de conserver une garde au sol importante, le moteur quatre cylindres à plat de la GS doit être monté en position supérieure afin de ne pas subir de dommage en cas de franchissement important.

Une visite de l'état major, alors que le projet n'est qu'en cours d'étude va entraîner d'importantes modifications. Celui-ci émet le souhait que le pare-brise soit rabattable afin d'héliporter la voiture dans de bonnes conditions. C'est donc un second prototype qui est développé. S'il comporte toujours quatre portes, les montants sont réduits, et le pare-brise est mobile. Le style a été entièrement revu. Le tableau de bord intègre le volant recouvert de mousse de la GS et le compteur kilométrique de l'Ami 8. Le prototype statique ainsi terminé et peint en beige, est présenté au bureau d'étude, sur un décor de sable et de roche, à côté d'une berline GS de série. L'état-major de l'armée ayant donné son accord, il est décidé de réaliser un prototype roulant afin de tester les capacités de la Jeep GS M7. Il effectue ses premiers tours de roues de nuit dans la cour de l'usine de Cerizay quelques mois plus tard. Les démonstrations de franchissement sont effectuées avec succès et ne peuvent que souligner l'attrait évident de la suspension hydraulique dans de telles circonstances.

Mais deux logiques différentes vont sceller le sort de la Citroën M7. D'un côté, le groupe Peugeot qui vient de racheter Citroën alors en pleine crise financière, veut faire des économies et supprimer tous les projets coûteux. Peugeot n'aime guère les technologies avancées et la suspension hydraulique du projet M7 ne l'incite pas à vouloir tenter l'expérience. D'autant que du côté de l'armée française, on aime également les engins à la technologie basique et facile à réparer. Le projet M7 trop en avance sur son temps est recalé par le Ministère de la Défense de l'époque. Peugeot saura en tirer avantage néanmoins, puisque quelques années plus tard, un recyclage hâtif du tout-terrain Mercedes G avec des moteurs quatre cylindres en ligne essence et diesel Peugeot équipera l'armée en grande série.

Le prototype de la Jeep Citroën M7 est donc restitué à Heuliez. Fidèle à sa couleur fétiche, Henri Heuliez le fait repeindre en bleu métallisé pour son usage personnel. Le véhicule est en bel état de conservation. Il est équipé d'un bloc 4 cylindres 1220 cm3 qui comporte une plaque rivetée mentionnant "essai 604521", et d'une boite semi-automatique à 4 vitesses de type C-Matic. L'intérieur est équipé de deux sièges avant et d'une banquette arrière, le tout en état d'origine correct, tout comme le capotage. Le véhicule affiche seulement 358 km au compteur. La mécanique est tournante et la suspension hydraulique fonctionne l'allumage et la carburation ont été révisés. Le véhicule dispose de la carte grise et du numéro de série de la base GS d'origine datée de novembre 1971 ainsi que d'un numéro de prototype Heuliez.

Ce prototype unique et exceptionnel par son style autant que pas son aspect novateur ne peut que séduire tout amateur éclairé fervent de technologie avancée et d'exclusivité.



French title for a GS
Chassis n° 15GA3763

- No reserve
- Unique prototype
- Very original military project
- Functional

The M7 project dates from a time when Citroën wished to respond to demand from the armed forces for a light and practical all-terrain vehicle to replace the Willys Jeep. To meet the specification set by of the head of the French army, the vehicle had to be able to carry four soldiers with kit, be fitted with a radio, and above all, be able to be transported by helicopter and parachuted. At the beginning of the 1970s, the three main French car manufacturers were called on by the Ministry of Defence to submit their proposals for such a vehicle.

The coachbuilder Heuliez took the running gear and mechanical components of the GS to begin his development of this 4 x 4. The decision to use hydropneumatic suspension allowed an important degree of off-road driveability. Jacques Cooper, a designer at Heuliez, who would later be involved in designing the TGV, produced several drafts. These included such variations as a four-door roadster and a two-door pick-up. The next phase was to study the running gear. In order to keep the necessary ground clearance, the flat-four cylinder engine of the GS was mounted high up to avoid possible damage while travelling off-road on important missions.

While the project was in its early stages, a visit from the army chief led to important modifications. One of these allowed the windscreen to fold down while being transported by helicopter. Thus a second prototype was developed. This retained four doors, the uprights were reduced and the windscreen was movable. The vehicle was completely re-styled. The foam-covered steering wheel from the GS and the odometer from the Ami 8 were integrated into the dashboard. When the stationary prototype was finished and painted beige, it was shown to the design team next to a standard GS saloon, against a backdrop of sand and rocks. Once the army chief gave his consent, the decision was taken to build a driveable prototype to test the capabilities of the Jeep GS M7. It was the middle of the night a few months later when the wheels of this vehicle turned for the first time in the factory yard at Cerizay. The all-terrain demonstrations were a great success and highlighted the obvious advantages of using hydraulic suspension for this purpose.
However, for different reasons the fate of the Citroën M7 was sealed. On one hand, the Peugeot group, who had just taken over a financially-struggling Citroën, wanted to cut costs and terminate costly projects. Peugeot was not a fan of advanced technology and the hydraulic suspension of the M7 project didn't persuade them to change this view. On the other hand, the French army also preferred vehicles employing simple technology that was easy to repair. The M7 project was turned down by the Ministry of Defence. Peugeot would draw on the work done, however, as a few years later, a hasty reworking of the all-terrain Mercedes G with Peugeot in-line four cylinder petrol and diesel engines would equip the army in large numbers.
This prototype was kept by Henri Heuliez and was repainted in his favourite colour, metallic blue. It is still in nice original condition as the interior and the softop. The odometer shows 358 km and the car is running with its hydrolical suspension. The car has a French carte grise from the original base, a Citroën GS from November 1971 and a Heuliez chassis number.

This exceptional and unique prototype, for its style as much as its innovative design will seduce all enthusiasts with a passion for advanced and exclusive technology.







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Administrateur des ventes
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