Châssis n° 198.040.5500359
Moteur n° 198.980.5500356
- Matching numbers
- Historique suivi
- Livrée avec ses manuels d'origine
- Coloris d'origine
Châssis tubulaire, moteur six cylindres à injection directe, carter sec, freins ailetés Alfin, roues indépendantes, carrosserie profilée, la Mercedes 300 SL est née de la course automobile. Merveilleuse trouvaille, les ailes "papillon" qui vont lui donner son nom ne sont pas un subterfuge esthétique: elles sont dues à la structure du châssis, qui monte haut sur les côtés pour assurer la meilleure rigidité possible. Ce qui était une contrainte se transforme en une des caractéristiques qui vont faire de cette voiture une légende. Elle le mérite. Les meilleurs ingénieurs de Mercedes se sont penchés sur son berceau, alors que l'Europe est en plein essor économique. C'est pourtant des Etats-Unis que vient la demande pour cette automobile d'exception. Max Hoffman, le dynamique importateur aux Etats-Unis de nombreuses marques européennes, réclame une voiture de sport de haut niveau capable de répondre à la demande de ses richissimes clients. Avant même la sortie du modèle, il passe une commande ferme de plusieurs centaines d'exemplaires. Ce n'est donc pas un hasard si la 300 SL est dévoilée en 1954 au Salon de New York, et non pas de ce côté-ci de l'Atlantique. Les noms des acheteurs de la nouvelle Mercedes sont un véritable "Who's who" des célébrités de l'époque : Pablo Picasso, le Shah d'Iran, le prince Ali Khan, Clark Gable, Tony Curtis, le roi Hussein de Jordanie... sans parler d'amateurs d'automobiles comme Luigi Chinetti ou Briggs Cunnigham. En 1956, il faut débourser 5,4 millions de francs pour une 300 SL, contre 1,6 millions pour une Porsche 356 1600 Super. Quant aux performances, elles font de la 300 SL une dominatrice absolue sur la route. A l'époque, rares sont celles qui dépassent 230 km/h en toute sécurité et qui couvrent le 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes. Ce qui fera dire au magazine "Auto Sport": "La ligne de la 300 SL est fabuleuse et ses performances presque incroyables", exemple parmi tant d'autres des propos dithyrambiques ayant accompagné l'arrivée de la 300 SL sur les routes d'Europe et des Etats-Unis.
Sortie d'usine le 3 juin 1955, un an après la présentation du modèle, et livrée neuve au concessionnaire Mercedes-Benz de New York, cette mythique 300 SL se trouve dans ses coloris d'origine, intérieur en cuir rouge et carrosserie gris métallisé. Elle commence sa vie entre les mains d'un dénommé Lyle Vincent Finley, de Balboa Island en Californie, avant d'être vendue à Haigler Frank Haldane, via Criterion Machine Wks de Costa Mesa. Elle reste en Californie jusqu'en 1999. Il y a douze ans, elle revient en Europe, plus précisément en Belgique où elle est vendue, via un intermédiaire reconnu, à son propriétaire actuel, un très sympathique collectionneur de la marque dont nous avons vendu la splendide 600 au Mans Classic l'année dernière. Il est inscrit au très exclusif Club 300 SL avec lequel il participe à divers rallyes et balades. Le moteur de ce coupé "Papillon" a été refait il y a trois ans, ainsi que la pompe à injection, le maître-cylindre de freins, l'embrayage et le boîtier de direction. Un dossier de factures montre ces différents travaux. Un " Tracker " a été posé. Pour le plaisir de conduite, un pont avec des rapports plus rapprochés vient d'être monté mais les éléments originaux seront donnés avec la voiture. Il sera également délivré au futur acquéreur une expertise du réputé Cabinet Clerens en Belgique, certifiant que la voiture n'a jamais subi de choc et ne présente aucune corrosion. Pour compléter ce bel exemplaire, les livrets d'origine (carnet d'entretien, manuel de bord…), et les sublimes valises rappelant la teinte des sièges, seront remis à l'acheteur.
La 300 SL Papillon est un modèle mythique, une des plus belles automobiles de série jamais produite. Elle représente le "must" de ces voitures qui ont construit l'histoire de notre passion commune. La "Papillon" est à l'automobile ce qu'un Giacometti est à la Sculpture… une référence pour laquelle vous ne pouvez pas vous tromper en devenant son acquéreur.
Titre de circulation européen
- Matching numbers
- Continuous history
- Coming with original manuals
- Original colours
With tubular chassis, six cylinder engine with direct injection, dry sump, finned Alfin brakes, independent suspension and streamlined body, the Mercedes 300 SL was shaped by the race track. A wonderful discovery, the 'gullwing' doors which gave it its name, were not only for show: they were a result of the structure of the chassis, which ran high on the sides to maximise its strength. What was a constraint became a feature which would make this car a legend. It merits this status. The best Mercedes engineers were bent over their drawing boards while Europe was booming economically. It was from the US, however, that the demand came for this exceptional car. Max Hoffman, the dynamic importer of numerous European marques to the US, called for a top of the range sports car capable of meeting the demand of his wealthiest customers. Even before the model appeared, he put in a firm order for several hundred examples. It was not by chance, therefore, that the 300 SL was unveiled in 1954 at the New York Motor Show, and not on this side of the Atlantic. The names of people who bought the new Mercedes form a veritable 'Who's Who' of celebrities of the day : Pablo Picasso, the Shah of Iran, prince Ali Khan, Clark Gable, Tony Curtis, King Hussein of Jordan... without mentioning motoring enthusiasts such as Luigi Chinetti or Briggs Cunnigham. In 1956, a 300 SL would set you back 5.4 million francs, against 1.6 million francs for a Porsche 356 1600 Super. As for performance, the 300 SL totally dominated the road. It was rare, at that time, to find a car that could exceed 230 km/h safely and could cover 0 th 100km/h in under 9 seconds. The magazine 'Autosport' wrote: " The appearance of the 300 SL is fabulous and its performance is almost incredible. " This was one example amongst many rave reviews that accompanied the arrival of the 300 SL on the roads of Europe and America.
This mythical 300 SL, still displaying its original colours, metallic grey body with red leather interior, left the factory on 3 June 1955, one year after the model was launched. It started its life in the hands of a certain Mr Lyle Vincent Finley from Balboa Island, California, before being sold to Haigler Frank Haldane, through Criterion Machine Works of Costa Mesa. The car remained in California until 1999. Twelve years ago, it returned to Europe, more precisely to Belgium, where it was sold, through a well known intermediary to its current owner, a very charming Mercedes collector whose splendid 600 we sold at the Le Mans Classic sale last year. He is a member of the exclusive 300 SL club, and has participated in various of their rallies and events. The engine of this Gullwing was overhauled three years ago, as was the injection pump, brake master cylinder, clutch and steering. This work is recorded in a file of invoices. A " Tracker " was fitted. To improve drivability, a close ratio differential has been installed but the original parts will be included with the car. The car will be delivered to the future owner with a report from the reputed Cabinet Clerens of Belgium, certifying that it has never been involved in an accident and has no corrosion. In addition, the original documents (service book and owner's manual...), and the glorious suitcases that echo the colour of the seats will be passed on to the new owner.
The 300 SL Gullwing is a mythical model, one of the most beautiful production cars ever produced. It represents an essential part of the history of the automobile. The Gullwing is to the world of cars what a Giacometti is to sculpture... you can't go wrong by becoming the owner of such a landmark car.
European title