2 p. in-f°, vers mars-avril 1926. In-folio. 6, rue de la Muette, Auteuil. René Crevel a présenté Bernard Faÿ, grand connaisseur des Etats-Unis et de leur littérature, à Gertrude Stein, qu'il protègera, ainsi qu'Alice Toklas, sous le régime de Vichy. René Crevel veut quitter Paris et envisage un voyage à Liverpool. Faÿ est parti à Rome avec Nancy Cunard. "Toujours dans l'attente de ce départ pour Liverpool, qui parait-il va se faire. J'ai mille idées de travail, mais trop impatient d'être fixé pour rien faire." Décrit la maladie de sa mère de façon pessimiste. "Quoi qu'il en soit, si Liverpool ne marche pas je ferai l'impossible pour partir de Paris bientôt. Je n'en puis plus."
- René CREVEL : L.A.S. 1 p. in-12, en-tête de l'Hotel & Pension Bellevue, Seelisberg, Suisse. [Juin-aout 1928]. A un collaborateur des Cahiers du Sud. Crevel a quitté Paris pour se reposer. Il vient de publier aux Cahiers du Sud "L'esprit Contre la Raison" : "J'ai été touché de votre note dans les Cahiers du Sud. Je regrette de ne pas vous avoir vu cet hiver dans le midi (Que j'ai quitté fin décembre) [...] L'illisible signature veut dire René Crevel".
- Robert DESNOS : L.A.S., sept. 1939. A en-tête de la Brasserie Universelle. A donné une médaille d'Eugène Süe à un ami vigneron : "Laissez-moi vous souhaiter bonnes cuves, bonnes tonnes et bon vin."