PEYO Pierre Culliford dit (1928-1992)
BENOÎT BRISEFER
MADAME ADOLPHINE
Encre de Chine pour la planche 12 de cet album, 2ème album de la série, publié en 1965 aux éditions Dupuis.
Prépubliée dans le journal Spirou n°1297 en 1963.
Format : 41,8 x 30 cm. Encadrée.
Fait rare dans la série Benoît Brisefer, Benoît rentre ici de l’école accompagné d’une camarade de classe qu’il semble apprécier. Comme toujours, Benoît est finalement incompris et rejeté par cette jeune fille, accusé à tort d’être un « menteur ! ». L’humour si cher à Peyo réside ici dans la dualité de Madame Adolphine ; Benoît croisant un jour le robot créé sur le modèle de Madame Adolphine, le lendemain la vraie Madame Adolphine. Cette dernière ne sachant rien des évènements de la veille plonge Benoît dans le désarroi le plus complet. Bien que de bonne foi, il n’y comprend plus rien. Benoît Brisefer est dans cette planche un vrai petit garçon tout en fragilité, renforçant notre affection pour ce héros si touchant.
benoît brisefer (Steven Strong)
Mrs Adolphine
Indian ink on paper, plate 12. Dupuis Publishing, 1965. Publication: Newspaper Spirou n°1297, 1963. 16,5 x 11,8 in.
This is quite a rare occurrence in the series of Benoît Brisefer albums, as Benoît returns home from school with a classmate with whom he seems to get along well. As always, Benoît is eventually misunderstood and rejected by this young girl, wrongly accusing him of being a “liar!” The humour which Peyo holds so dear is again present here in the duality of Mrs. Adolphine ; with Benoît one day coming across the robot created as a likeness of Mrs. Adolphine, and the next day meeting the real Mrs. Adolphine. As the real Mrs. Adolphine knows nothing of the previous day’s events, Benoît is plunged into absolute disarray and confusion. Although he acts in good faith, he no longer understands. In this strip we see that Benoît Brisefer is a real boy who can be fragile, which bolsters our affection for this ever so touching hero.