Châssis n° 4097
Moteur n° 30415
- Vendue neuve en France
- Couleurs d'origine, matching numbers
- Sortant de restauration
La présentation, au Salon de Genève 1966, de la Lamborghini Miura fit l'effet d'une bombe. Ferrucio Lamborghini voulait frapper les esprits, et il y parvint au-delà de toute espérance ! D'une conception révolutionnaire pour une voiture de route, la Miura donnait un sacré coup de vieux aux Ferrari qu'elle concurrençait directement. Dotée d'un châssis-plateforme conçu par Giampalo Dallara, son moteur était en position centrale-arrière, grande originalité pour une voiture de série. De plus, il était placé de façon transversale et faisait bloc avec l'embrayage et la boîte de vitesses, formant un ensemble extrêmement compact. Cette disposition originale avait permis à Marcello Gandini, chez Bertone, de tracer une ligne basse, racée, inédite, différente de tout ce que l'on connaissait alors. Stricte deux places, elle était dotée de phares inclinables entourés de "cils" reprenant le style de la prise d'air de capot. A l'arrière, la vitre laissait place à des lamelles horizontales et un discret becquet arrière surmontait le pan coupé inspiré de la compétition. Le moteur 12 cylindres en V provenait de la 400 GT, avec une puissance légèrement supérieure, de 350 ch, ce qui permettait à cette "supercar" d'atteindre 270 km/h. On était vraiment en présence d'une machine exceptionnelle et Ferrari mettra plusieurs années à réagir, ne commercialisant sa Berlinetta Boxer à moteur central qu'en 1973. En 1968, deux ans après sa présentation, la Miura évoluait en P 400 S. Grâce à la modification des conduits d'admission et des chambres de combustion, la puissance passait à 370 ch mais c'est surtout l'agrément de conduite qui bénéficiait de ces améliorations. D'ailleurs, le confort intérieur était lui aussi plus soigné, pour confirmer la vocation de Grand Tourisme de la star de Sant' Agata Bolognese. "De tous les essais que j'ai réalisés, la Miura est la voiture qui m'a le plus impressionné", dira José Rosinski, lors d'un essai récent. De la part d'un essayeur riche d'un tel passé, c'est un compliment de poids !
La Miura S présentée ici a été livrée neuve en France au mois de juillet 1969, de couleur jaune avec intérieur cuir noir. L'actuel propriétaire en a fait l'acquisition en 1995 du collectionneur bien connu, M. Jean Becquet, dans le Nord, par l'intermédiaire de British Motors, à Paris. Cette voiture, dont les numéros de châssis et moteur correspondent, a fait l'objet récemment d'une remise en état complète de la carrosserie, sans préoccupation de coût, entreprise aux Pays-Bas. Le châssis a été soigneusement contrôlé et la voiture s'est révélée très originale et bien conservée. Elle a été équipée d'un embrayage et de freins neufs, le réservoir d'essence et les carburateurs bénéficiant d'une réfection. Le moteur a été testé au banc, et un extincteur spécial a été installé. La sellerie d'origine, en cuir noir, est extrêmement bien conservée, comme neuve. Equipée de jantes alliage neuves et vendue avec un jeu de jantes d'origine, elle est splendide dans sa livrée jaune d'origine, récemment repeinte et lustrée. Le compteur de cette Miura S indique 62 881 km parcourus depuis sa livraison en 1969, et elle n'a pas été utilisée depuis sa restauration. Elle représente un très bel exemplaire de cette voiture agile et rapide, jalon important dans l'histoire du Grand Tourisme automobile.
Titre de circulation hollandais
- Sold new in France
- Original colours, matching numbers
- Fresh from restoration
The launch of the Lamborghini Miura at the Geneva Motor Show in 1966 created an absolute storm. Ferrucio Lamborghini had wanted to create a stir and he did this beyond his wildest expectations! A revolutionary road car, the Miura was a slap in the face to Ferrari, his direct competitor. In a break from tradition for a road-going car, it featured a mid-engine on the chassis-platform designed by Giampalo Dallara. Moreover, it was transversely slung and the gearbox was integrated with the engine sump, making it extremely compact. This innovative layout allowed Marcello Gandini from Bertone to design the car with a low sweeping line, racy, new and unlike anything seen before. Strictly a two-seater car, it featured adjustable circular headlamps with " lashes " that mirrored the air intakes on the bonnet. At the back, the rear window gave way to horizontal louvers and a discreet spoiler gave it a competiton feel. The V-shaped 12 cylinder engine came from the 400GT with a touch more power at 350bhp, which allowed this " supercar " to reach 270km/h. This really was an exceptional machine and it took Ferrari several years to react, only bringing out the mid-engined Berlinetta Boxer in 1973. Two years later, in 1968, the new Miura P 400S appeared. The larger intake ports and faster cams increased power to 370bhp, although the benefit from these changes was really felt in the handling. The interior was finished to a very high level, confirming the star of Sant' Agata Bolognese as a true Gran Turismo. " Of all the cars I have test-driven, the Miura has impressed me the most ", commented José Rosinski. Coming from someone which such a wealth of experience, this was high praise indeed !
The Miura S offered here was delivered new in France in July 1969, finished in yellow with black leather interior. The current owner bought it in 1995 from the well-known collector M. Jean Becquet, through British Motors, Paris. With matching engine and chassis numbers, this car recently underwent a no expense spared restoration in the Netherlands. The chassis was checked over meticulously and the car was found to be in excellent condition and very original. It was fitted with new brakes and clutch, and the petrol tank and carburettors have been overhauled. The engine was tested on a rolling road, and a special extinguisher fitted. The original black leather has been well conserved and looks new. With new steel rims and the original set of rims included, this Miura S looks stunning in its original yellow coachwork, recently repainted and polished. The odometer reads 62,881km, the distance travelled since it left the factory in 1969 and the car hasn't been used since its restoration. It is a magnificent example of this fast and agile car that represents an important landmark in the history of Grand Touring motor cars.
Dutch title