Estimation :
1 500 € - 2 000 €
Vendu:
1 800 €
Détails du lot
Léonord Joseph Havin (1799-1868), Panthéon Nadar 159
Fusain, estompe et rehauts de gouache blanche,
signé de l'initiale 'N'. et numéroté 21 en bas à droite
On y joint les portraits-charges d'Adolphe Desbarolles (1801-1886) et d'Achille Denis (1798-1890), Panthéon Nadar 188
Ensemble de trois dessins
Sans cadres
Commentaire :
Léonord Joseph Havin
Né à Saint-Lô (Manche).
Journaliste politique
Fils d'un conventionnel, il partage de 1816 à 1820 l'exil de son père. Député de Saint-Lô (gauche dynastique), il donne sa démission après le coup d'Etat. Comme directeur politique du journal Le Siècle, il exerce une action prépondérante sur le corps électoral de Paris : c'est l'échec complet des candidats gouvernementaux en 1863. Député de la Seine, il a été l'objet de vives critiques de la part d'Eugène de Mirecourt : " Les fumeurs ont demandé sa tête et l'ont fait sculpter tout exprès pour la bourrer de tabac en guise de cervelle ".
Adolphe Desbarolles
Né à Paris.
Ecrivain, chiromancien et peintre de genre, paysagiste et lithographe.
Complète ses études en Allemagne. Pendant trois ans, il s'y familiarise avec la langue et la littérature. De retour en France, il cultive à la fois les lettres et la peinture. Expose au Salon à partir de 1849. S'est fait un nom en s'occupant de chiromancie. Prétend faire de la divination par la main une véritable science ayant pour base la physiologie elle-même. Il soutient ses idées dans des publications, des conférences publiques ou des réunions de sociétés savantes. Son ouvrage principal Les mystères de la main révélés et expliqués : art de connaitre la vie, le caractère ; les aptitudes, la destinée de chacun, d'après la seule inspection des mains ; 1859.
Il a écrit également : Le caractère allemand expliqué par la physiologie, 1866 ; Les deux artistes en Espagne, 1865 ; Voyage d'un artiste en Suisse à 3fr50 par jour, 1861. Il fait paraître, à partir de 1865 un Almanach de la main et fonde en 1869 un Journal de la chiromancie.
Sources : Vapereau, page 523.
Achille Denis.
Critique littéraire.
" Il serait trop facile de représenter l'Achille Denis de la tradition, s'emportant, frappant du poing sur son bureau, derrière le grillage où le tiennent enfermé ses fonctions de secrétaire du directeur de l'Opéra-Comique. Ce Denis- là, tout Paris le connaît ; ce grillage ; tout le monde y est venu présenter sa face. Nous préférons parler de l'Achille Denis de l'ancienne Gazette des Théâtres et du Messager, du critique sensé et habile, qui laisse ses passions à la porte de ses articles comme on laisse ses sandales au seuil des mosquées. " Monselet
Né à Saint-Lô (Manche).
Journaliste politique
Fils d'un conventionnel, il partage de 1816 à 1820 l'exil de son père. Député de Saint-Lô (gauche dynastique), il donne sa démission après le coup d'Etat. Comme directeur politique du journal Le Siècle, il exerce une action prépondérante sur le corps électoral de Paris : c'est l'échec complet des candidats gouvernementaux en 1863. Député de la Seine, il a été l'objet de vives critiques de la part d'Eugène de Mirecourt : " Les fumeurs ont demandé sa tête et l'ont fait sculpter tout exprès pour la bourrer de tabac en guise de cervelle ".
Adolphe Desbarolles
Né à Paris.
Ecrivain, chiromancien et peintre de genre, paysagiste et lithographe.
Complète ses études en Allemagne. Pendant trois ans, il s'y familiarise avec la langue et la littérature. De retour en France, il cultive à la fois les lettres et la peinture. Expose au Salon à partir de 1849. S'est fait un nom en s'occupant de chiromancie. Prétend faire de la divination par la main une véritable science ayant pour base la physiologie elle-même. Il soutient ses idées dans des publications, des conférences publiques ou des réunions de sociétés savantes. Son ouvrage principal Les mystères de la main révélés et expliqués : art de connaitre la vie, le caractère ; les aptitudes, la destinée de chacun, d'après la seule inspection des mains ; 1859.
Il a écrit également : Le caractère allemand expliqué par la physiologie, 1866 ; Les deux artistes en Espagne, 1865 ; Voyage d'un artiste en Suisse à 3fr50 par jour, 1861. Il fait paraître, à partir de 1865 un Almanach de la main et fonde en 1869 un Journal de la chiromancie.
Sources : Vapereau, page 523.
Achille Denis.
Critique littéraire.
" Il serait trop facile de représenter l'Achille Denis de la tradition, s'emportant, frappant du poing sur son bureau, derrière le grillage où le tiennent enfermé ses fonctions de secrétaire du directeur de l'Opéra-Comique. Ce Denis- là, tout Paris le connaît ; ce grillage ; tout le monde y est venu présenter sa face. Nous préférons parler de l'Achille Denis de l'ancienne Gazette des Théâtres et du Messager, du critique sensé et habile, qui laisse ses passions à la porte de ses articles comme on laisse ses sandales au seuil des mosquées. " Monselet
