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1973 LAMBORGHINI 400 GT ESPADA
1973 LAMBORGHINI 400 GT ESPADA
Estimation :
30 000 € - 40 000 €
Vendu:
71 943 €

Détails du lot

Châssis n°9022

Au milieu des années 1960, les conducteurs sportifs amateurs de haute performance, clients traditionnels de Ferrari et de Maserati, se détournent des stricts coupés GT à deux places en faveur des coupés 2+2 quand, pour des raisons familiales ou professionnelles, ils n'adoptent pas purement et simplement les berlines haut de gamme anglaises ou allemandes. À cette clientèle migrante, Maserati et Ferrari proposent respectivement la Mexico et la 365 GT 2+2. Avec l'étonnant prototype Marzal, Lamborghini envisage une vraie quatre-places. Son style futuriste dû à Gandini et Bertone inspirera le coupé quatre places de production lancé en 1968 sous le nom d'Espada et construit sur la base du châssis rallongé de la 400 GT 2+2 dont il reprend le magnifique moteur V12 porté à 325 ch sur la première série (1968-1969). Rapide, basse, mais habitable, l'Espada conserve malgré ses quatre vraies places et son coffre un comportement sportif que ses concurrentes directes vont perdre peu à peu.
Pour 1970, L'Espada série II bénéficie de nouveaux freins à disque, de 25 ch supplémentaires et de finitions intérieures plus classiques, notamment au niveau de la planche de bord. Parvenue à maturité, l'Espada est vendue à 228 exemplaires en 1970 et 196 en 1971 et 161 en 1972. La série III apparue fin 1972 relance les ventes qui atteignent 187 exemplaires en 1973. Les suspensions ont été modifiées, deux alternateurs sont installés, mais, surtout, l'Espada bénéficie d'une direction assistée qui facilite les manœuvres de parking et la planche de bord a été retouchée. Plus rapide qu'une Ferrari 400 à l'époque, elle développe 350 ch et c'est aussi une voiture plus exclusive. Avec 1217 unités au total, l'Espada arrive ainsi au premier rang de la production Lamborghini pour le nombre d'exemplaires construits entre 1968 et 1978.

La voiture présentée, immatriculée pour la première fois le 17 avril 1973 et achetée par Monsieur Doucet en 1978 dans son état original, n'a plus quitté la collection depuis. Elle possède encore sa peinture d'origine ainsi que son intérieur en cuir en bon état, ce qui reflète son faible kilométrage. Comme l'Hispano K6, elle a partagé les heureux évènements familiaux de cette grande famille de collectioneur. Carte grise française




In the mid-1960s, high-performance-loving sports car drivers, traditional customers of Ferrari and Maserati, turned away from conventional two-seater GT coupés and towards 2+2 coupés when, for family or work-related reasons, they did not simply opt for British or German top-of-the-range saloons. Maserati and Ferrari responded by respectively introducing the Mexico and the 365 GT 2+2 to win back these customers. With the magnificent Marzal prototype, Lamborghini set out its vision of a genuine four-seater. Its futuristic style designed by Gandini and Bertone went on to inspire the Espada, a four-seater production coupé launched in 1968 and built on the basis of the extended chassis of the 400 GT 2+2, from which it also took the magnificent V12 engine, increasing its power output to 325 hp compared with the first series (1968-1969). Fast and low but comfortable, the Espada had four seats and a boot yet retained the sporty performance that its direct rivals gradually lost.
In 1970, the Espada series II was given new disc brakes, an extra 25 hp and a more classical finish, particularly in the dashboard area. Having reached maturity, the Espada achieved unit sales of 228 in 1970, 196 in 1971 and 161 in 1972. The series III, launched at the end of 1972, revived sales figures, which reached 187 in 1973. The suspension was modified and two alternators were installed, but above all, the Espada benefited from power steering, making parking manoeuvres easier, and the dashboard was revamped. Faster than a Ferrari 400 at the time, it developed 350 hp and was also a more exclusive car. With a total of 1217 units, the Espada came top in terms of production figures at Lamborghini between 1968 and 1978.

The car being exhibited was first registered on 17 April 1973. It was bought by Mr Doucet in its original condition and has been part of his collection ever since. It still has its original paintwork and its leather interior is in good condition, which reflects its low mileage. Like the Hispano K6, it shared the happy events in the lives of this great collecting family. French vehicle registration documents

Contacts

Eric BAILONI
Administrateur des ventes
ebailoni@artcurial.com

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Kristina Vrzests
Tél. +33 1 42 99 20 51
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