N° de série : # B20 S 1120
Moteur # B20 4085
Les Lancia, depuis l'origine et jusqu'à ce que la marque passe sous le contrôle de Fiat, ont toujours été des automobiles exclusives, savantes et quelque peu marginales et sans remonter jusqu'aux Lambda et Dilambda d'entre les deux guerres les Aurelia des années 50 étaient des automobiles étonnamment modernes qui reflètent la personnalité de Vicenzo Lancia et de ses ingénieurs de talent.
L'Aurelia était née, discrètement habillée en berline, en 1950, très vite, dès l'année suivante elle se mua en un élégant coupé et en 1954 en un spider destiné au marché américain sous l'impulsion de Max Hofman, l'homme qui avait déjà proposé aux américains le Speedster Porsche et qui allait leur proposer la Mercedes 300 SL.
Le cœur de l'Aurelia était un moteur dont l'architecture allait devenir un grand classique, quel constructeur d'Automobiles n'a pas aujourd'hui un moteur V6 dans sa gamme ? Cette disposition qui alliait les qualités d'équilibrage d'un 6 en ligne à une grande compacité allait devenir classique, à l'époque c'était l'exception.
Les suspensions aussi étaient originales, en particulier à l'avant ou les amortisseurs et les ressorts hélicoïdaux étaient logés dans un tube vertical faisant office de pivot de direction, rendant le débattement des roues parfaitement vertical.
Pour parfaire l'équilibre des masses la boîte de vitesses et l'embrayage étaient accolés au différentiel ainsi que les freins à l'arrière. La B20 se déclina en six séries.
La carrière sportive des Lancia B20 fut bien remplie et les victoires se succédèrent de 1951 à 1958. on ne peut toutes les citer mais on peut noter l'éclectisme de la B20 qui gagna aussi bien au Mans (classe moins de 2 litres en 1951 avec Bracco et Lurani), 2ème aux Mille Miles la même année avec Bracco (Magioli) au Tour de Sicile, à la coupe d'or des Dolomites, au 6 Heures de Pescara (1er Bracco), cela seulement pour l'année 1951.
La voiture présentée est gris argent métal, les sièges sont recouverts de cuir rouge et le ciel de toit de laine blanc perle. Le levier de vitesses est au volant et la voiture est équipée d'un superbe volant Nardi à jante en bois. La voiture à été entièrement restaurée et la carrosserie totalement mise à nu et traitée. Le moteur, la boîte de vitesses, le pont, les freins et les suspensions ont été entièrement reconditionnés. Un important dossier de photo de la restauration accompagne la voiture. Elle est équipée de pneus Michelin X comme il se doit, c'est une désirable série 4, monté avec le pont de Dion à ressorts hélicoïdaux favorisant nettement la conduite et diminuant nettement la tendance au survirage. C'est une conduite à gauche. Ces Lancia B 20 sont éligibles à peu près partout dans les grandes épreuves telles qu'au Monte-Carlo historique, au Mille Miles, Tour de France et au Mans Classique.
Carte grise française de collection
From the outset and up until the brand came under the control of Fiat, Lancia have always been exclusive, well thought out and somewhat marginal cars. Without going back to the Lambda and the Dilambda of the period between the two wars, the Aurelias of the 1950s were astonishingly modern cars which reflected the personality of Vicenzo Lancia and his talented engineers.
The Aurelia was introduced, discreetly fitted out as a saloon, in 1950. Very quickly, the following year, it metamorphosed into an elegant coupé and in 1954 into a spyder aimed at the American market prompted by Max Hoffman, the man who had already offered the Americans the Porsche Speedster and who would give them the Mercedes 300 SL.
The heart of the Aurelia was an engine whose architecture went on to become a great classic. Which carmaker does not have a V6 engine in its range today? This layout, which combined the balancing qualities of a straight-six cylinder engine with its great compactness, went on to become classic. At the time, it was the exception.
The suspension was also original, especially at the front where the shock absorbers and the spiral springs were housed in a vertical tube serving as a steering wheel swivel, making the compression and rebound of the wheels perfectly vertical.
To perfect the weight balancing, the gearbox and the clutch system were coupled to the differential as well as the rear brakes. The B20 was produced in six series.
The sporting career of the Lancia B20 was replete with victories from 1951 to 1958. We cannot mention them all but we can take note of the eclecticism of the B20 which won at Le Mans (less than 2 litre category in 1951 with Bracco and Lurani), and came 2nd at Mille Miglia the same year with Bracco (Magioli), at the Tour of Sicily, at the Dolomites Gold Cup and at the 6 Hours of Pescara (1st Bracco), and that only in 1951.
The car exhibited is in metallic grey silver, with the seats covered in red leather and the roof interior in pearl white wool. The gear lever is on the steering wheel and the car has a superb Nardi steering wheel cover in wood. The car has been completely restored and the body entirely stripped and treated. The engine, gearbox, rear axle and suspension have been completely reconditioned. A large file of photos of the restoration comes with the car. It is equipped with Michelin X tyres as it ought to be and is a desirable 4 series, assembled with the de Dion axle with spiral springs clearly facilitating driving and noticeably reducing the tendency to oversteer. It is left-hand drive. These Lancia B20s are eligible almost everywhere for big races such as the historic Monte-Carlo, the Mille Miglia, the Tour de France and the Le Mans Classic.
French classic car registration document.