3 p. et ½ p. sur 1 bifeuillet in-8 (19 x 12,2 cm), encre brune.
Lettre autographe adressée à Abel Villemain (1790-1870), son ami et confrère
académicien, plusieurs fois ministre de l’Instruction jusqu’à la Révolution de 1848.
Cette lettre d’exil porte sur son essai sur Pindare qui lui inspire une confiance
renouvelée dans le « génie humain ».
Dans sa maison de Guernesey, Hugo indique se plonger « comme dans une eau salubre » dans les vers de Pindare et des auteurs gréco-latins qu’il trouve
excellemment traduits par Villemain : « Votre livre est une histoire où par moments on sent palpiter des strophes. Les dernières pages sont une ode splendide à l’avenir. » Il se montre touché par les allusions faites à sa propre oeuvre par Villemain.
Très belle lettre qui reflète les réactions d’un exilé attentif aux marques d’amitiés de
ses fidèles.
Quelques rousseurs, petit manque angulaire sans gravité, traces de pliure.