4 volumes in-8, demi-maroquin bordeaux, filet doré sur les plats, dos à faux-nerfs richement ornés, date dorée en pied, non rognés (Reliure de Stroobants).
314 pp., [1] f. blanc ; 297 pp. ; 316 pp. ; 315 pp.
Édition originale.
Les Mémoires sont précédés d’ « Un Mot » de Dumas dans lequel il explique les circonstances qui l’ont mis en possession des papiers de Talma, et l’intérêt de ces mémoires : « En art, nul homme en France, n’a été si près de la perfection que Talma. En politique, peu d’hommes ont vu ce qu’il a vu […] En littérature, il avait tout lu, tout étudié, tout compris […] Toute grandeur s’est approchée de lui, ou l’a rapproché d’elle. »
L’illustre tragédien, qui exerça une influence considérable sur le renouvellement du théâtre en France – diction, gestuelle, costume – eut également une influence considérable sur Dumas. Si l’on en croit celui-ci il n’aurait effectué son premier voyage à Paris que pour voir deux personnes, son ami Adolphe de Leuven et Talma. Présenté à Talma celui-ci l’aurait adoubé : « Je te baptise poète au nom de Shakespeare, de Corneille et de Schiller ! […] Retourne en province, rentre dans ton étude, et, si tu as véritablement la vocation, l’ange de la Poésie saura bien aller te chercher où tu seras. »
Vicaire III, 387 ; Talvart, 101 ; Munro, 223.
Dos du 3e volume et coiffes légèrement frottées, couvertures et quelques feuillets réparés, rares rousseurs, petit trou n’affectant pas le texte à un feuillet du volume 4.
Importants Mémoires indispensables à la connaissance du théâtre au début du XIXe siècle.