Paris, Masson et Fils, 1822
In-8 (20,2 x 12,7 cm), demi-veau glacé bleu nuit, dos à nerfs orné de motifs dorés, monogramme J. D. doré en queue, tranches marbrées (R. P. Bibolet).
viii, 440 p.
Première édition collective, présentant les Réflexions sur l’esclavage.
Mathématicien, philosophe et homme d’état, Nicolas de Condorcet (1743-1794) appartenait au cercle des physiocrates, confiants dans les progrès humains. C’est d’ailleurs ce qu’il démontre dans le premier ouvrage, retraçant, en dix époques, l’évolution de l’intelligence humaine dans le temps. Il considère le progrès humain comme infini, grâce à une éducation bien orientée, non seulement dans le domaine scientifique, mais aussi dans celui de la morale.
À la suite des Réflexions sur l’esclavage on trouve, en pagination continue : Au corps électoral, contre l’esclavage des noirs ; Adresse à l’Assemblée nationale, sur les conditions d’éligibilité ; Sur l’admission des députés des planteurs de Saint-Domingue dans l’Assemblée nationale.
On a monté, en tête du volume, une lettre autographe signée au mathématicien Lacroix (« ce lundi », ½ p. in-8, sur un bifolium) : « On désirerait que Monsieur de la Croix voulut bien calculer cette probabilité […] ».
Bon exemplaire dans une belle reliure de l’époque signée Bibolet.
Bibliographie :
Sabin, 15191. En français dans le texte, n° 196 (pour l’é. o. de l’Esquisse). Quérard, II, 269 (donne 1823).
Coins très légèrement émoussés, mors faiblement frottés, cuir un peu assombri. Rousseurs, déchirure marginale sans atteinte au texte, réparée.