Paris, Le Divan, 1921.
In-12. Reliure signée de Gruel. Plein maroquin framboise ; plats encadrés d'un double jeu de filets à froid et décorés d'un double encadrement de filets à froid en losange ; dos à 4 nerfs orné de filets à froid verticaux, titre doré, tête dorée sur témoins, coupes filetées ; encadrement intérieur de maroquin orné de filets dorés, doublures et gardes de moire framboise. Couvertures à damier rouge et blanc conservées.
Edition originale tirée à 1500 exemplaires. Un des 20 exemplaires de tête sur chine (n° 7).
Précieux exemplaire sur chine enrichi de trois poèmes autographes.
Exemplaire enrichi de deux manuscrits autographes :
- 2 poèmes : " Chansons " 2 et 3, suivis par ce Nota bene : " Je vous envoie ces deux chansons qui ont, jadis, paru ailleurs, parce que, des 18 vers de la première version, il en reste exactement 4 - et q-e tout le reste est nouveau. J'ai également très transformé une pièce (L'Alchimiste) que j'aimerais à voir reparaître sous sa nouvelle forme. La voulez-vous ? " 1 page in-8 à l'encre violette.
- 1 ébauche de poème (" le Lys marin "), extrêmement corrigée. Au dos, une lettre adressée à Paul-Jean Toulet : " Peut-être le mieux serait de se remettre à l'Opium, je ne sais plus, je ne sais plus. "
Les poèmes autographes joints à cet exemplaire sont la 2e et la 3e des " Romances sans musique " : " Filipa, Faïs, Esclarmonde… " et " Au mois d'aimer au mois de Mai ".
La première chanson comporte une variante par rapport au texte publié, la seconde en comporte quatre. Le troisième poème est une version primitive, extrêmement retravaillée, du dernier des " Dixains ", sans doute le plus beau : " Puisque les jours ne t'ont laissé / Qu'un peu de cendre dans la bouche… "
Provenance : Louis de Sadeleer (ex-libris).