Paris, Bibliothèque de L'Echo de la Sorbonne, s. d. [1872]
In-12. Reliure de l'époque signée de Louis Pouillet. Demi-veau blond, dos à 5 nerfs ornés de pointillés dorés et soulignés d'un double filet à froid, pièce de titre de maroquin rouge, titre doré, tête dorée. Couverture vert d'eau conservée.
Edition originale.
Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé à l'encre noire sur le faux-titre : " A Mr le comte F. de Gramont / son très dévoué et reconnaissant / Th. De Banville " et d'une lettre autographe signée au même, datée du 27 février 1872 (2 pp. in-12 à l'encre noire sur 1 feuillet de papier vergé).
Précieux exemplaire enrichi d'un envoi et d'une lettre à un poète pris pour exemple par Théodore de Banville dans son volume.
Le comte Ferdinand de Gramont (1815-1897), ami de Balzac publia plusieurs recueils de poèmes, dont les Chants du passé en 1844.
L'envoi que lui adresse Théodore de Banville sur cet exemplaire est particulièrement précieux car Gramont est cité dans le livre, à la section " De quelques curiosités poétiques ". Il lui a en effet fourni un poème pour illustrer la forme de la sextine. Banville lui rend ce bel hommage dans son ouvrage : " C'est un de nos poètes les plus savants et les plus délicats, M. le comte de Gramont, qui, d'après la Sextine italienne de Pétrarque, inventa, créa la Sextine française en triomphant d'innombrables et de terribles difficultés. "
La lettre que Ferdinand de Gramont a fait relier dans son exemplaire lui apporte de nouveaux éloges et évoque le souvenir du marquis de Belloye, lui aussi poète, disparu l'année précédente. Le comte de Gramont a inscrit sur une garde. " p. 137. voir ce que l'auteur dit du Mis de Belloye. "