En fer forgé boulonné qui reliait le deuxième étage au troisième étage de la Tour Eiffel. Repeint en blanc-gris.
Haut. 430 cm
Diam. 173 cm
Poids: 900 kg
Provenance :
Tour Eiffel, Paris.
Vente de l'Escalier de la Tour Eiffel, Maîtres Ader-Picard-Tajan, 1er décembre 1983, Paris, lot n°4.
Collection privée, Paris.
Collection privée, Montréal, Canada.
Collection privée, Montréal, Canada.
Historique :
Elément n°4 de l'escalier hélicoïdal d'origine de la Tour Eiffel démonté en 1983 pour laisser place à de nouveaux ascenseurs et vendu aux enchères publiques le 1er décembre 1983 sur la Tour Eiffel.
Un certificat de provenance, en date du 1er décembre 1983, sera remis à l'acquéreur.
Bibliographie :
" Le couronnement de la Tour Eiffel ", L'illustration, 6 avril 1889.
Le Monde Illustré, 13 avril 1889." Tour Eiffel aux enchères ", Gazette de l'Hôtel Drouot, n° 40, 25 novembre 1983.
" La restauration de la Tour Eiffel ", Paris Projet, n° 23-24, 1983.
F.R., " La Tour Eiffel en morceaux ",Le Figaro, 27 novembre 1983.
Nicole Le Caisne, " Morceaux choisis de la Tour Eiffel ", L'Express, du 2 au 8 mars 1984, p. IX et X.
Roland Barthes, La Tour Eiffel, Éd. André Martin, Paris, 1989.
Amélie Granet, Catalogue sommaire illustré du fonds Eiffel, Éd. Réunion des Musées Nationaux, Paris, 1989, p. 105, 111, 121.
Bertrand Lemoine, La Tour de M. Eiffel, Éd. Gallimard, Paris, 1989, p. 68-69, 106-107 et p. 132-133.
Frédéric Seitz, La Tour Eiffel, 100 ans de sollicitude, Éd. Belin, Paris, 2001, pp. 109-125.
Eiffel Tower's original iron straircase n°4; 1889; A certicate will be delivered to the purchaser;
H. 169.29 in; D. 68.11 in.
"Regard, objet, symbole, la tour est tout ce que l'homme met en elle, et ce tout est infini. Spectacle regardé et regardant, édifice inutile et irremplaçable, monde familier et symbole héroïque, témoin d'un siècle et monument toujours neuf, objet inimitable et sans cesse reproduit, elle est le signe pur, ouvert à tous les temps, à toutes les images et à tous les sens, la métaphore sans frein; à travers la tour, les hommes exercent cette grande fonction de l'imaginaire, qui est leur liberté; puisque aucune histoire, si somble soit-elle, n'a jamais pu la leur enlever".
Roland Barthes, La Tour Eiffel, 1964.