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Jean-Baptiste PERRONNEAU (1715-1783)
Portrait de femme au corsage orné de rubans roses
Estimation:
€15,000 - €20,000
Sold :
€22,100

Lot details

Portrait de femme au corsage orné de rubans roses
Pastel sur papier

Signé 'Perronneau' à la mine de plomb en haut à droite
Une ancienne étiquette portant le numéro '301' au verso

'PORTRAIT OF A LADY WEARING A BODICE WITH PINK RIBBONS', PASTEL, SIGNED, BY J.-B. PERRONNEAU

Provenance:

Probablement resté dans la famille ou l'atelier de l'artiste ;
Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Me Delestre, 20 juin 1905, n° 1 (11.200 francs à Paulme) ;
Collection Georges Dormeuil, n° 153 du catalogue Paulme ;
Puis par descendance

Exhibitions:

'Cent pastels du XVIII siècle', Paris, Galerie Georges Petit, 18 mai -10 juin 1908, n° 77, pl. 63
'Chefs-d'œuvre de l'art français', Paris, Palais national des arts, juin - décembre 1937, n° 205

Bibliography:

Léandre Vaillat et Paul Ratouis de Limay, 'Jean-Baptiste Perronneau, sa vie et son œuvre', Paris, 1909, p. 109, n° 161, pl. 37 et réed. 1923, p. 192, et p. 236
Neil Jeffares, 'Dictionnary of pastellists before 1800', Londres, 2006, p. 413
Dominique d'Arnoult, 'Jean-Baptiste Perronneau, ca. 1715–1783. Un portraitiste dans l'Europe des Lumières', Paris, 2014, p. 314, n° 311 Pa

Comment:
Le seul pastelliste pouvant rivaliser avec La Tour fut sans nul doute Jean-Baptiste Perronneau, de dix ans plus jeune que le maître de Saint-Quentin. Egalement membre de l'Académie royale, il expose régulièrement au Salon, où les amateurs louent son talent " plein d'esprit ", sa touche " si savoureuse et si hardie " et affirment qu'il pourrait prendre " un jour, des mains de M. La Tour, le sceptre du pastel ".
Perronneau connut néanmoins une carrière plus itinérante, trouvant sa clientèle au sein des notables de province. Il connut un réel succès dans les villes de Toulouse, d'Orléans et de Bordeaux.
Ce portrait, dont l'identité du modèle reste inconnue, nous montre le très grand degré de maîtrise auquel Perronneau était parvenu, visible ici dans la virtuosité avec laquelle le pastelliste a rendu les ruchés roses délicatement appliqués sur la robe noire et les reflets moirés des rubans de la même couleur placés autour du cou de cette élégante.

1. Abbé Leblanc, Note sur l'Exposition des ouvrages de peinture, de sculpture (…) de l'année 1747, cité par L. Vaillat et P. Ratouis de Limay, Paris, 1923, p. 20.
2. Baillet de Saint Julien, Deuxième lettre sur la peinture à un amateur, 1748, cité par L. Vaillat et P. Ratouis de Limay, Paris, 1923, p. 39.

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