2 p. et demie in-12, adresses. Vernon lundi [13 septembre 1915]. « Je suis enchanté de la nouvelle pour la table. Le besoin s’en fait de plus en plus sentir je ne sais plus où poser mes affaires. J’irai la semaine prochaine à Paris et j’irai sûrement te voir et la voir chez Guerineau. […] Les d’Espagnat sont à Deauville. Ubu s’est fait prendre au collet heureusement aux environs de la ferme on est venu à son secours »… [Saint-Germain-en-Laye 21 septembre 1916], au dos d’une vue de Voutenay : « Nous venons de traverser ces pays pour rentrer. Nous avons pensé à toi. […] à St Germain rien de changé c’est bien humide et l’on est content de déménager. […] La voiture a fort bien marché pendant tout notre voyage. Nous avons fait plus de 1200 kilomètres et pas une crevaison »… [Paris 1er novembre 1916]. « Les fortifs sont toujours là charmants aujourd’hui par cette journée gris d’argent où les arbres jaunes font l’effet de lampions. Je vais le quitter pour quelques jours ce cher Paris devant faire un petit voyage en Suisse et en Dauphiné. Mais je ne resterai pas bien longtemps. Marthe s’est un peu fatiguée dans son emménagement j’espère qu’elle va se décider à rester tranquille. Georges [Bouin] nous a aidés et va me faire quelques cadres. L’exposition de ton père fait beaucoup d’effet. La réunion de tous ces tableaux augmente l’impression de sincérité qui en fait le fond ».
Provenance: archives Maximilien Luce (vente Paris 2007).