PAUL SIGNAC. L.A.S. « P.S. » avec dessin, Antibes mardi [1908 ?], à Maximilien Luce ; 4 pages in-4. Leurs projets sont incertains, car Berthe n’a pas l’air de tenir à aller à Paris et la présence de Lucie [Cousturier] peut les retenir à Tropez. « Dans ces conditions dois-je accepter la Présidence des Indépendants… si on me l’offre d’ailleurs. Enfin je ferai tout mon possible pour ne pas lâcher nos chers Indépendants. Il me semble bien triste et bien risqué de nous installer au Grand Palais, en si mauvaise saison. Mais je crois que ce n’est pas l’avis du Comité. D’un autre côté ne pas exposer me semble périlleux car nos Sociétaires ne nous le pardonneraient pas. Vraiment je ne vois pas clair dans cette question […]. Vous pensez avec quelle douleur nous avons suivi l’épouvantable calvaire de notre grand et cher Cross. Que va-t-il advenir ?.. Notre pauvre grand Cross ! S’il doit revenir à St Clair ? Voilà encore une raison qui peut nous retenir à Tropez »… Il est à Antibes depuis huit jours pour se documenter sur deux tableaux qu’il a envie de faire depuis longtemps, mais le temps est mauvais « et le travail n’avance guère »… En bas de la lettre, grand dessin à la plume de paysage.